• Plusieurs maisons ont été détruite dans les environs du stade

• Les victimes sont inconsolables

• Le stade même n’est pas encore réceptionné

Tous travaux d’aménagement engendrent des conséquences collatérales. Actuellement, c’est le cas à Olembé dans les environs du nouveau stade en construction pour la CAN 2021. Des maisons sont simplement rasées pour donner place au grand chantier. Ce qui crée bien évidemment de la désolation.
Le 8 décembre dernier, la Communauté urbaine de Yaoundé (CUY), appuyée par les forces de maintien de l’ordre a lancé la vaste opération. Des dizaines de maisons construites sur la route qui mène vers le stade d’Olembe, ont été simplement rasées.

« Des populations qui ne croyaient pas à la destruction de leurs habitations, accusent les autorités de ne les avoir pas sommées. D’autres sont surprises que malgré avoir peint les façades de leurs domiciles comme l’a exigé le maire de Yaoundé, leurs maisons ont été détruites. A la CUY, on affirme avoir sommé les populations à déguerpir. Mais elles ne se sont pas exécutées jusqu’au jour fatidique. Ces casses ont été initiées par le gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Bea. D’après l’autorité administrative, il s’agit d’assainir l’environnement du stade d’Olembe, en prélude à la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN 2021) dont il accueillera des matches, notamment ceux d’ouverture et la finale. Rappelons que la compétition est prévue du 9 janvier au 6 février 2022 », renseigne le confrère actucameroun.

Au-delà de cette situation qui crée la désolation, c’est le sort même du stade qui concentre les attentions. Dans moins d’un mois de l’évènement, les autorités ne disent plus rien concernant la réception de l’ouvrage. C’est un flou terrible qui entoure désormais ce chantier dont la date de réception a été repoussée plus d’une fois.