• Il faut présenter un test covid négatif et un pass sanitaire pour avoir accès aux stades au cours de la CAN 2022
• C'est ce qu'a décidé la CAF et le COCAN
• Mais selon le journaliste Antony Pla, le protocole n'a pas été respecté
Dans une sortie ce lundi 10 janvier sur ABK Radio, le journaliste sportif Anthony Pla a fait des révélations sur le désordre qui a régné à l'entrée des stades hier lors de la cérémonie d'ouverture de la CAN.
Le journaliste qui connaît bien le sport africain, le Cameroun et qui y est d'ailleurs présent pour la couverture de la CAN, a fait des révélations sur le non respect du protocole sanitaire de la CAF. Il invite d'ailleurs l'instance faitière du football continentale à tirer des leçons des autres pays qui ont fait cette expérience.
"Parlant du protocole contre le Covid-19 compliqué, le respect du règlement n'est pas respecté. Cette erreur est de la responsabilité de la CAF et non du gouvernement camerounais encore moins du ministre des sports Narcisse MOUELLE KOMBI. Dommage que la CAF n'a pas retenu la leçon d'autres pays. C'est cette erreur qui va falloir corriger", a déclaré Anthony Pla ce lundi sur les ondes de la radio ABK.
En prélude à la cérémonie d'ouverture de la CAN et du premier match qui oppose le pays organisateur, le Cameroun au Burkina Faso, tout un dispositif de contrôle sanitaire a été mis en place ce dimanche au niveau du stade d'Olembé.
Plusieurs équipes constitués en groupes ont été déployées tout autour du stade depuis ce matin. Le rôle de ces équipes est de contrôler les passes sanitaires et les résultats des tests Covid, avant tout accès au stade des spectateurs.
En effet, suite à la multiplication des nouveaux cas de contamination et à la flambée de la nouvelle variante de la pandémie dans le monde, en Afrique et au Cameroun, la CAF et les autorités camerounaises ont décidé de revoir les conditions d'accès aux stades lors de la CAN.
L'accès aux différents stades est seulement réservé aux spectateurs vaccinés contre la Covid-19 et disposant d'un test négatif datant d'au maximum 48 heures.
Ces conditions sanitaires passent mal au niveau de l'opinion camerounaise. Elles ont été critiquée par plusieurs Camerounais.