• L'homme a coupé la sonorisation lors de la conférence de presse
• L'homme serait le propriétaire du matériel de sonorisation
• Il dit n'avoir pas été payé depuis le début de la compétions, contrairement à ce que stipule le contrat
En pleine conférence de presse d'avant match des staff des équipes du Burkina Faso et de la Tunisie hier vendredi, l'homme a coupé les micros et les a débranchés.
En pleine conférence de presse, l'homme est monté sur la scène et a pris les micros et les câbles avant de s'enfuir.
D'après nos investigations, l'homme qui a perturbé cette conférence de presse était le propriétaire du matériel. Il a tout simplement décidé de tout récupérer, car le comité d'organisation de la CAN lui avait loué son matériel mais ne l'avait toujours pas payé.
"Quelques secondes avant la première conférence, le prestataire a grimpé sur l’estrade, a pris le micro et des câbles puis est parti en courant. Des officiels ont essayé de le rattraper, mais il s’est enfui", nous apprend un confrère qui a couvert la conférence de presse.
Plusieurs faits émaillent me déroulé de la CAN 2021 au Cameroun. Avant cette conférence de presse, une rencontre du pays organisateurs s'est soldée par une bousculade, causant la mort d'a peu près 10 personnes et une cinquantaine de blessés.
Lundi 24 janvier 2022, à l’entrée sud du stade d’Olembe, des personnes allongées sur le dos, immobiles. D’autres sont agenouillées à côté des victimes et tentent de les réanimer. Des chaussures, des casquettes et des perruques éparpillées sur le sol. Si les images ne sont pas glorieuses pour le Cameroun, le bilan officiel l’est encore plus. Au moins 8 supporters morts, 38 blessés dans une bousculade survenue avant le match de huitième de finale de la CAN entre les Lions Indomptables du Cameroun et les Cœlacanthes des îles comoriennes.
Au lendemain du drame, le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, a animé une conférence de presse exceptionnelle hier mardi à Yaoundé. Sur un ton grave, le dirigeant a demandé des comptes au comité local d’organisation (Cocan), afin de comprendre comment le pire a pu avoir lieu ; et s’assurer qu’il ne se reproduise plus. En attendant, les matchs prévus au stade d’Olembe sont délocalisés (jusqu’à nouvel ordre) au stade Ahmadou Ahidjo, à commencer par le quart de finale programmé dimanche prochain. S’adressant à la presse, Patrice Motsepe a semblé s’adresser à ceux qui ne savent pas commenter les situations autrement que sous le registre de l'amalgame. «Clairement, il y a eu des lacunes, clairement il y a eu des échecs. Il y a eu des faiblesses. Il y a des choses qui auraient dû être prévues. Vous prenez des mesures préventives, vous prenez des mesures pour anticiper…certaines choses. (…) Mais le moment n’est pas venu pour accuser telle ou telle partie. Nous avons tous une responsabilité lourde», a dit le patron de la CAF dans un extrait sélectionné par Equinoxe Télévision.