• La CAN Cameroun 2021 est toujours dans un brouillard
• Un report est toujours possible
• Un journal marocain avancent les alternatives en cas de rupture
Report, annulation, maintien… depuis quelques mois, la CAN 2021 fait l’objet de rumeurs aussi alarmantes qu’inquiétantes. La dernière en date est celle sortie par le sérieux média français RMC qui révélait des dessous d’une probable annulation du tournoi au Cameroun. Une chose est sûre, il y a toujours le brouillard autour de cette CAN. Jusqu’à présent, aussi bien la CAF que le Cameroun cultivent la langue de bois. Avec les dernières évolutions de la crise sanitaire et les menaces des clubs européens, conjugués au retard observé dans la réalisation des chantiers, un report est encore possible. Le très populaire site sportif marocain le360.ma avance quelques alternatives possibles le cas échant.
Tout d’abord le360.ma évoque un décalage général « Première alternative: décaler l’ensemble du calendrier africain. Reprogrammer la Coupe d’Afrique des Nations 2021 en 2023, puis la suivante en 2025, etc. Une décision qui n’interférera pas sur les pays organisateurs, ni sur les délais. Pas d’annulation, simplement des reports. Le Cameroun demeurera pays organisateur de la prochaine édition et aura largement le temps de livrer les infrastructures toujours en construction, à seulement 24 jours du lancement initial de la compétition. Le Stade d'Olembe, qui doit abriter le match d’ouverture Cameroun-Burkina Faso, le 9 janvier, n’étant toujours pas livré, à l’heure actuelle », décrit le site. « De plus, un nouveau report n’est pas impossible, Le Cameroun a déjà vu l’édition de 2021 décalée d’un an, jour pour jour, en raison de la pandémie du coronavirus (comme ce fut le cas pour de nombreux événements sportifs) », poursuit le360.ma.
Aussi, une co-organisation avec la Côte d’Ivoire est aussi avancée. « La CAF l’a déjà fait en 2000 (Ghana-Nigeria) puis en 2012 (Gabon-Guinée Equatoriale). La co-organisation est faisable et peut même parfois s’avérer salvatrice, dans ce genre de cas.La CAN 2000, retirée au Zimbabwe un an avant son coup d’envoi, avait même été la première compétition majeure, au monde, à connaître une co-organisation avant l'Euro 2000 et la Coupe du monde de 2002, et a été couronnée de succès. Qui de mieux que la Côte d’Ivoire, organisatrice de la prochaine édition en 2023, pour s’associer au Cameroun de Samuel Eto’o? Ces deux pays disposent, à cette date, de pas moins de 6 stades homologués par la CAF et 1.972 km les séparent. Pour rappel, le Cameroun a organisé la CAN en 1972, remportée par le Congo, et la Côte d’Ivoire en 1984, glanée par... le Cameroun », énonce le360.ma
Enfin, le360.ma évoque la piste d’unecompétition à huis-clos? « C’est une des pistes raisonnables à prendre en compte, puisqu’elle ne prive pas le Cameroun du tournoi et permet de le jouer en date et en heure. Interdire la présence des supporters est toujours un crève cœur pour les organisateurs et les détenteurs des droits télévisés, mais le contexte actuel fait que c’est devenu monnaie courante, dans tous les coins du globe. De plus, la CAF pourrait songer à un huis-clos partiel, autorisant uniquement la présence de supporters locaux dans les limites d’un certain pourcentage. Le Cameroun a été relativement épargné par la pandémie du coronavirus avec environ 109.000 cas depuis le début de la pandémie, 1836 décès et aucun cas du variant Omicron détecté. Les bonnes conditions dans lesquelles le Championnat d’Afrique des nations 2020 (du 16 janvier au 7 février 2021, remporté par les Lions de l’Atlas A’) s’est déroulé, dans le plus grand respect des restrictions sanitaires, font que cette piste est une des alternatives de choix »,