La Coupe d’Afrique des Nations 2023 se déroulera-t-elle du 23 juin au 23 juillet comme prévu ou s’achemine-t-on plutôt vers un report ? Plusieurs signaux laissent présager le second scenario, même si l’on est encore à plus d’un an de l’échéance.
Les amoureux du foot africain ont encore en mémoire la CAN 2021 en terre camerounaise qui a finalement dû se tenir en 2022, la faute à la fois à la pandémie de la Covid 19 et à une finalisation tardive des travaux de préparation par le pays hôte.
Après le pays des lions indomptables, c’est autour du pays des éléphants faire craindre un report de l’édition 2023 de la compétition au passionnés du foot. Avec l’élection d’un nouveau président à la tête de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), on pouvait espérer une accélération dans les préparatifs, mais il n’en est rien, visiblement.
A titre d’exemple, le taux de réalisation des travaux de réhabilitation du stade Félix Houphouët Boigny, l’un des stades devant accueillir la compétition ne serait que de l’ordre de 25 %, selon les chiffres annoncés fin mars par Mariam Koné, la directrice de l’Office national du sport (ONS). Des travaux de réhabilitation qui ont pourtant démarré depuis 2020.
L’incertitude est bien réelle, et la Côte d’Ivoire veut rassurer.
Lors de la visite officielle de Patrice Motsepe, président de la Confédération africaine de football (CAF) à Abidjan, au début du mois d’avril, le chef de l’État Ivoirien Alassane Ouattara a tenu à rassurer que les infrastructures seront toutes livrées à temps.
Et l’ONS sort à son tour du silence : trois des six stades prévus pour accueillir la compétition seraient quasiment prêts, à savoir celui d’Ebimpé dans la banlieue d'Abidjan, celui de Bouaké et celui de Yamoussoukro. Ceux de San Pedro et de Korhogo seraient quant à eux achevés à environ 70 %.
Est-ce vraiment suffisant pour que la compétition démarre à l’échéance prévue ? Pas très sûr, si l’on en croit des amoureux Ivoiriens du ballon rond, surtout, des riverains de certains des chantiers.
Pour les passionnés de CAN, autant donc se tenir se ternir prêt à un possible report de la principale compétition sportive du contient.