• La CAN 2023 est reportée

• La Côte d’Ivoire doit attendre six mois de plus

• Claude Wilfried Ekanga en profite pour humilier

La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé il y a quelques heures le report de la Coupe d’Afrique des nations – CAN Côte d’Ivoire 2023. L’activiste politique et militant du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Claude Wilfried Ekanga a appris la nouvelle comme tout le monde. Il envoie une petite pique aux dirigeants camerounais qui ont été aussi obligés de repousser la compétition qu’ils ont finalement organisée en 2022 au lieu de 2021 comme prévu au départ.

Le journaliste de Radio France internationale (RFI), Franck Kalfa a relayé des propos du président de la CAF qui donne les raisons du report de la compétition qui est maintenant prévu pour janvier-février 2024.

Nous avons pris tellement d’avis sur le sujet. Certaines personnes ont dit "il y a le changement climatique, la pluie ne sera peut-être pas un problème", que nous ne devrions pas nous inquiéter. Puis le conseil a été de ne pas prendre un tel risque.

Janvier n’est pas une période idéale car les clubs européens ne sont pas toujours enclins à libérer certains de leurs meilleurs joueurs. Mais en l’état actuel des choses, nous n’avions vraiment pas le choix ».

Avant, le président avait laissé entendre : « Je dois vous dire que je suis tellement fier du bon travail réalisé par la Côte d’Ivoire, avec d’excellents progrès. Le principal problème ici est fondamentalement la pluie, le climat. C’est la seule et unique raison pour laquelle le Comité exécutif de la CAF a décidé de déplacer la CAN en Côte d’Ivoire en janvier-février 2024 ».

La CAF avoue que la Côte d'Ivoire est bien avancée dans son processus d'organisation. L'institution ne pouvait pas en dire autant du Cameroun qui lui, avait mis beaucoup de temps avant de réunir les conditions nécessaires pour lancer le tournoi.

Le souci d’intempérie, c'est à cela que s'en tient Claude Wilfried Ekanga. Il précise aux dirigeants camerounais que la Côte d’Ivoire avait déjà des stades prêts pour la compétition et que contrairement au Cameroun, la compétition n’a pas été reportée pour des problèmes liés à l’organisation.

« Le report camerounais a été infiniment plus long (environ trois ans) que celui de la Côte d’Ivoire (06 mois à peine). De plus, la CAN 2023 était prévue aux mois de juin-juillet, soit une période plutôt arrosée dans cette partie du monde. Ce n’est donc pas dû à la non-finalisation des stades (ou "complexes sportifs" fictifs) comme on l’a observé au Cameroun », a affirmé Claude Wilfried Ekanga, lundi le 04 juillet 2022.