Infos Sports of Monday, 12 June 2017

Source: camer.be

CAN2019: le Maroc risque d'arracher l'organisation au Cameroun

Le rythme de préparation du Cameroun pour la Can 2019 est bien inquiétant Le rythme de préparation du Cameroun pour la Can 2019 est bien inquiétant

Des sources crédibles affirment que pour pallier la défaillance du pays, la Confédération africaine de football (Caf), a demandé au royaume chérifien, de se tenir prêt pour abriter la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football qui a lieu dans 18 mois.

Le rythme de préparation du Cameroun pour la Can 2019 qu’il doit accueillir sur ses terres, est bien inquiétant. Les travaux des stades de Yaoundé et de Douala, piétinent pour diverses raisons. A Yaoundé où le stade d’Olembé porte le nom de Paul Biya, nous fait-on savoir, les travaux tournent au ralenti. Raison : le refus inexpliqué de Ferdinand Ngoh Ngoh le secrétaire général de la présidence de la République (Sg/ Pr), de signer les décomptes afin que les entreprises impliquées dans la construction du stade Paul Biya de Yaoundé, travaillent normalement. Très appréciée pourtant, la technologie des Italiens en matière de construction des stades de football, se heurte à la volonté (involontaire ou inconsciente ?) de Ferdinand Ngoh Ngoh l’homme qui avec Jean Claude Ayem, conseiller technique à la présidence de la République, gère tout le dossier de la Can 2019, d’apposer sa signature pour le décaissement des fonds. Outre les Italiens qui courent après leur argent, il y a également la société Egis, organisme de contrôle des travaux, en attente de trois milliards FCFA.

Stade Japoma de Douala : duperie et duplicité des Turcs

Pour le financement des travaux des deux stades des capitales politique et économique du pays, l’Etat, a contracté les deux emprunts respectivement auprès des banques italiennes pour ce qui est de Yaoundé, et turques pour ce qui est de Douala. Et logiquement peut-être, les deux pays débiteurs, ont aussi gagné les marchés de construction des stades susmentionnés. Si pour l’Italie dont la technologie en la matière est établie, ce n’est point le cas de la Turquie. Les Turcs, apprend-on, quoique grande puissance industrielle, n’ont cependant pas la technologie de construction de stades de football. Et pourtant, confirme-t-on, Ferdinand Ngoh Ngoh, il y a trois mois, a signé un décaissement de 25 milliards FCFA au profit du constructeur (imposteur) turc du stade Japoma de Douala. « Et pourtant, les travaux n’avancent pas. Les Turcs ne possèdent pas la science des stades. L’on ne comprend donc pas pourquoi Ferdinand Ngoh Ngoh, qui a peut-être ses intérêts dans cette histoire, leur a accordé 25 milliards il y a trois mois, alors que le stade de Yaoundé qui porte le nom de Paul Biya, est bloqué faute de décaissement », s’étonne un expert qui a requis l’anonymat.

Plus grave encore, nous apprenons que dépassés par les évènements, les Turcs, ont fait appel aux Américains pour les études liés aux travaux du stade Japoma de Douala pour lequel ils étaient il y a deux mois à Yaoundé, venus rassurer l’opinion via une conférence de presse, devant l’inquiétude grandissante et l’alerte des Hommes de média.

En juillet prochain, nous apprend-on, une mission de contrôle de la Caf, séjournera au Cameroun, à l’effet d’évaluer l’état d’avancement des travaux des infrastructures de la Can 2019, dont des stades. Et déjà bien informée, l’on confie alors qu’à l’issue de cette visite, l’instance africaine de football qui sait que le Cameroun ne livrera pas les travaux à date, a déjà demandé au Maroc, de se tenir prêt pour remplacer le Cameroun dans l’organisation de la Can 2019. Déjà que durant son séjour à Yaoundé pour la 1ère journée du tournoi qualificatif de cette compétition de football, des sources confidentielles avancent que des Marocains, ont affirmé sous cape, être certains de ravir l’organisation de la Can 2019 au Cameroun.

De ce qui précède, l’on est en droit de se dire que, si Paul Biya ne frappe pas lui-même (et non le traditionnel et vulgaire - sur très hautes instructions de…) du point sur la table, comme il le fit en 1998 pour Obou Fegue qui avait dû rétablir l’approvisionnement de l’eau à Yaoundé en quelques jours, le Cameroun, n’organisera pas la Can 2019. Rien ne rassure : pas de stades, pas d’hôtels, pas de moyens de transport. Bien plus, comment Paul Biya, à 35 ans de règne rendu ce jour, cinq CAN remportées, échouerait-il pour la fois qu’il lui serait donné d’organiser une CAN lui-même !? Attention, Attention ! Des gens iront en prison si, échec d’organisation, il y a pour cette CAN. Que Ferdinand Ngoh Ngoh, signe donc le décaissement d’argent pour le stade Paul Biya de Yaoundé, et que les Turcs du reste très aimés des Camerounais, soient délestés de la construction du stade de Japoma – Douala.

Attention donc à ne pas trainer le très illustre et prestigieux nom de Paul Biya dans la boue ! Autant remettre le très dynamique, disponible, organisé et méthodique, voire chanceux Bidoung Mkpatt le ministre des Sports et de l’Education physique, au cœur même de l’organisation de cette CAN 2019 qui est en train d’échapper au Cameroun.