La plupart des projets envisagés depuis 2015 dans les villes de Yaoundé, Douala, Bafoussam, Limbe et Garoua avec des grands groupes hôteliers sont au point zéro.
Si le Cocan a déjà présélectionné 47 hôtels pour la CAN 2019, cela n’occulte pas le fait qu’il y a des établissements hôteliers qui ne verront pas le jour à l’occasion de la grand-messe du football prévue entre juin et juillet 2019. En effet, le 18 août 2017, « Le Quotidien de l’économie » a publié un article selon lequel, il y a des hôtels qui ne seront pas disponibles pour la CAN.
Dans cette veine, il est quasi certain que l’hôtel du Lac à Yaoundé, dont la convention a déjà été signée, ne verra pas le coup d’envoi de la CAN 2019. Ce n’est pourtant pas cette situation qui avait été envisagée à la création du comité national de préparation des CAN de football 2016-2019. A la quatrième session de ce COMIP-CAN tenue dans les services du Premier ministre en juillet 2015, l’option avait été prise de
Sport Pari 1xbetréhabiliter des hôtels existants pour la CAN féminine de 2016 mais de renforcer et de consolider le parc hôtelier de l’Etat et, plus globalement, les capacités hôtelières du Cameroun pour la CAN 2019 par un accompagnement des investisseurs privés. Le ministre d’Etat en charge du Tourisme, Bello Bouba Maïgari avait même exposé tous les projets en cours, donnant des assurances sur le niveau bien avancé de plusieurs dossiers.
L’objectif étant de permettre au pays de s’arrimer au cahier de charges de la Confédération africaine de football qui exige au moins un hôtel quatre étoiles avec une capacité d’accueil d’au moins 200 chambres pour chaque poule. Il avait été annoncé que la ville de Douala attend la réalisation de trois projets d’hôtels. Le premier projet était un Hilton, pour lequel un mémorandum d’entente a déjà été annoncé comme signé avec les promoteurs. L’entreprise de construction Bouygues, groupe de BTP français, qui avait même pris des parts dans le projet.
La libération effective de l’assiette foncière était présentée comme le frein au démarrage des travaux, alors que les financements étaient réputés bouclés. Nous n’avons plus aucune nouvelle de cette initiative. Le second projet attendu était un hôtel Radison. La chaîne Radison venait elle-même prendre le relais du projet Marriott qui avait jeté l’éponge à la suite d’une décennie de difficultés liées à la libération de l’assiette foncière à Bonanjo.
Le ministre d’Etat en charge du Tourisme et des loisirs, Maïgari Bello Bouba avait alors indiqué que Radison « s’est déclarée très enthousiaste à venir s’installer au Cameroun. » Aux dernières nouvelles, même Radison a abandonné son projet devant « les tracasseries rencontrées au sein de l’administration des domaines et du cadastre », révèle une source au ministère du Tourisme. Enfin, le groupe hôtelier français Onomo, déjà présent à Abidjan, à Bamako ou encore à Libreville, avait l’ambition de signer son arrivée à Douala.
Son projet prévoyait la construction d’un hôtel de 120 chambres trois étoiles dans le domaine aéroportuaire de Douala. Selon le Mintoul, les études étaient en voie de finalisation, le financement était bouclé et le démarrage des travaux attendait juste les autorisations administratives. Nous en sommes peut-être encore là. Le groupe français Onomo projettait aussi la réalisation d’un hôtel de même envergure à Yaoundé.