À 24 heures du match contre la Namibie prévu à Johannesburg, les Lions indomptables se retrouvent dans une situation logistique délicate. Un scénario qui rappelle étrangement un précédent historique, mais dans un contexte bien différent.

L'histoire du football camerounais regorge de voyages précipités qui se sont parfois avérés victorieux. Le 4 septembre 2009, les Lions avaient quitté Yaoundé en fin d'après-midi pour affronter le Gabon le lendemain à Libreville, dans un match crucial des éliminatoires combinées CAN et Mondial 2010. Cette stratégie d'arrivée tardive s'était révélée payante, aboutissant à une victoire 2-0 qui avait lancé la campagne qualificative pour le Mondial 2010.

Contrairement à 2009, le retard actuel n'est pas le fruit d'une stratégie délibérée. La raison ? Des complications dans l'obtention des visas pour l'Afrique du Sud. "C'était le plan initial. Nous avons proposé aux joueurs de se rendre dans l'ambassade sud-africaine la plus proche de leur lieu de résidence pour prendre le visa d'entrée en Afrique du Sud. La majorité des joueurs ont refusé, estimant que c'était difficile d'obtenir le visa de cette façon", confie une source au sein de la Fecafoot à Équinoxe.

La dernière vague de joueurs, arrivée ce mardi matin, doit encore accomplir les formalités de visa à l'ambassade d'Afrique du Sud au Cameroun. Thierry Ndoh, team press officer des Lions, annonce un départ prévu pour la fin de matinée. Un timing serré, sachant que lors de leur dernier déplacement en Afrique du Sud en mars 2023, le voyage avait duré environ 5 heures.

La fédération namibienne de football avait programmé la conférence de presse et la séance de reconnaissance du stade pour ce mardi après-midi. Un planning qui semble désormais compromis par ces retards administratifs. Pour mémoire, le match est prévu mercredi à 14h au stade d'Orlando de Johannesburg.

À l'heure actuelle, ni la Fecafoot, ni Camairco, ni l'aéroport international de Yaoundé Nsimalen n'ont été en mesure de communiquer l'heure exacte du départ de la délégation camerounaise. Une situation qui laisse planer le doute sur la capacité des Lions à respecter le programme initial établi par les organisateurs.

Les prochaines heures seront décisives pour voir si l'équipe nationale parviendra à surmonter ces obstacles logistiques, à l'image de leurs prédécesseurs de 2009 qui avaient transformé un déplacement précipité en victoire historique.
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