Infos Sports of Sunday, 24 September 2017

Source: kamerfoot.com

Can 2019: La nature lâche le Cameroun!

Le stade Japoma en construction Le stade Japoma en construction

Il ne se passe plus un mois sans que la chaussée s'affaisse sur les axes routiers au Cameroun. Après COGEFAR, Babadjou, les usagers de la route vont une fois de plus être freinés dans leur voyage par une chaussée, qui se fend en deux. Le dernier spectacle en date va se produire, lundi 19 septembre de l'année courante au lieu dit Ebombe, dans la Sanaga-maritime. Une situation qui amène les esprits critiques à s'interroger au sujet de la capacité du pays à tenir, le pari de l'organisation d'une Coupe d'Afrique des nations à 24 sélections.

"Yaoundé est au courant ... mais rien n'est fait depuis des mois"

« Yaoundé est au courant du danger que représente cet endroit (le tronçon Edéa-Boumnyebel précisément à Ebombe, Ndlr). Une voie de contournement avait même déjà été tracées et le début des travaux programmés, mais depuis des mois rien n’est fait ». Cette révélation d'une autorité locale à notre confrère, Adeline Atangana tahit la négligence des autorités camerounaise, ainsi que la vétusté des voies de liaison terrestre sur l'étendue du territoire. Ce qui nous amène à nous souvenir, que quelques semaines plus tôt, soit le 03 du même mois, la délégation nigériane, conduite par son président, Pinnick Amuju, qui ralliait Yaoundé pour le match retour des éliminatoires de la coupe du monde 2018, avait de la misère à se rendre dans la capitale camerounaise à cause de l'affaissement de la chaussée.

Ces hôtes des Lions Indomptables sont restés bloqués près d'une journée à l'entrée Est de la ville de Douala, précisément à "COGEFAR". Des scènes pareilles peuvent provoquer une grosse psychose chez les supporters au cours d'un grand rendez-vous tel la Can. Ceci en raison de la porosité des frontières et de différentes menaces terroristes, qui fragilisent la sécurité du pays. Du coup, l'on s'interroge.



SI Hamad et Amuja avaient raison?

Les énormes difficultés enregistrées par les passagers au cours de leur déplacement au Cameroun font certes parti du quotidien des camerounais. Ces derniers sont habitués à rester immobilisés le long des tronçons routiers, ce durant des heures, soit à cause d'une voie endommagée par des érosions, soit à cause des mauvais travaux, qui y ont été faits. Ces problèmes peuvent s'observer dans la quasi-totalité des secteurs concernés pour une Coupe d'Afrique des nations. Un constat qui nous contraint à nous demander, si Hamad et Pinnick Amuju n'avaient-ils pas raison?

Pour mémoire le président de la Caf affirmait au cours d'une interview à la télévision nationale du Burkina Faso, que le pays de Roger Milla "n'est pas capable d'organiser une Can à quatre nations". Son compère de la Fédération nigériane du football, sieur Amuju arpentant dans le même sillage soutenait, que le pays de Nganou Djoumessi, ministre local des travaux publics ne peut pas honorer le continent. La nature vient presque corroborer leur thèse et lâche à son tour le Cameroun.



/b>Les Yeux rivés vers Eto'o

Les adeptes de la Can 2019 dans la tanière des Lions Indomptables restent désormais suspendus aux manoeuvres de Samuel Eto'o. Les uns et les autres se demandent: "si l'entregent du quadruple ballon d'or africain pourrait sauver son pays? Seul un devin peut répondre à cette question. Pour l'instant! Car rien ne dit que la nature va se calmer.