• Roger Milla est ancien footballeur camerounais
• Il a tenu des propos durs contre les magrébins
• Les marocains sont des frères
«Les Marocaines et les Marocains sont mes sœurs et frères. Il ne faut pas oublier que je suis très souvent au Maroc. Je ne pensais pas qu’il y allait avoir une polémique et je ne voulais pas qu’il y en est une. J’ai tout simplement dit que nous sommes tous des pays d’Afrique et que si un pays organise une CAN, le Maroc devrait le soutenir. C’est tout. Je tiens à m’excuser si les gens ont mal compris. En aucun cas je ne peux critiquer un pays d’Afrique.», a laissé entendre Roger Milla, l’ex attaquant des Lions Indomptables, selon plusieurs presses.
Pour rappel, il avait tenu des propos « durs" envers les pays maghrébins qu’il a accusé de foutre le bordel à chaque édition de la Coupe africaine des nations( CAN), lors d’un entretien accordé à TV5 Monde le 4 janvier dernier.
« Le Maroc ou l'Égypte... ce sont toujours les maghrébins qui foutent le bordel! Ils sont ici, avec nous, nous les avons acceptés (...). Si vous n’êtes pas des Africains, allez jouer en Europe, en Asie ou ailleurs », avait-il déclaré. Lesquels propos ont suscité une vraie polémique sur la toile.
Le Cameroun a eu bien des peines à organiser cette CAN. D’abord désigné pays hôte pour l’édition… 2019, le pays subsaharien avait dû se résigner à laisser l’organisation à l’Egypte, faute d’infrastructures terminées, avant de récupérer l’organisation de l’édition 2021, repoussée d’un an en raison de la pandémie.
Et sous la pression de la FIFA, certaines fédérations africaines avaient émis des doutes à leur tour, à commencer par le Maroc, l'Egypte et le Burkina Faso, qui auraient voté en faveur d'un report selon le site algérien compétition.dz . «S’ils ne sont pas Africains, qu’ils aillent jouer pour l’Europe, pour l’Asie ou bien pour d’autres, mais qu’ils ne viennent pas mettre le bordel dans le continent africain, s’est emporté Milla, passablement énervé. Ils ont toujours évolué sur le continent africain. Et nous les avons d’ailleurs acceptés, donc je ne vois pas pour quelle raison aujourd’hui ils continuent à mal parler des autres pays et de l’Afrique, ce n’est pas normal.»