«Il se passe actuellement en Europe, une campagne intense de dénigrement de la CAN au Cameroun» pour semer le doute dans les esprits, soutient un avocat camerounais. Il appelle à la vigilance des services de la communication de la Caf.
Si vous avez des entrées et des contacts à la Commission Communication de la CAN, veuillez bien les transmettre ce message.
Il se passe actuellement en Europe, une campagne intense de dénigrement de la CAN au Cameroun. Tout ceci est le résultat de la position des clubs européens, qui ont instrumentalisé le Covid (Variant Omicron) pour monter une charge infondée que le dispositif de protection des joueurs n’a pas été mis en place. Alors que ces mêmes joueurs ont été libérés il y’a quelques semaines, lors de la fenêtre pour les rencontres internationales de qualification pour la Coupe du Monde.
D’ailleurs la presse sportif de certains pays, tels que l’Angleterre, affirme généralement sans honte, que c’est impossible pour Liverpool de se passer des services de Salah ou de Mané pendant 4 semaines, ou pour Arsenal de ne pas avoir son capitaine Aubameyang durant 4 semaines. Bref, que même 1 mois sur 24 (intervalle de la CAN) est beaucoup trop pour les joueurs africains.
Entend-on les mêmes questionnements quand les joueurs Sud-Américains (Neymar, Messi) doivent évoluer pour leurs équipes nationales ? Nous sommes donc face à un racisme institutionnel, qu’il faut dénoncer. L’Afrique où ces joueurs, bijoux de leurs clubs, ont vu le jour, n’a donc pas le droit de les voir. Mais uniquement les spectateurs qui assistent aux matchs à Liverpool ou à Londres. Il faut dénoncer cela avec la dernière énergie, et de manière frontale. Et dire qu’il s’agit bien du racisme dans le sport.
Alors, là où le rôle de la Commission Communication du Cocan sera essentiel, c’est dans le travail de «veille» sur ce que les journalistes et correspondants sportifs déjà sur place et à venir, vont publier sur le tournoi.
Il y’a des journalistes qui suivent par exemple les stars (Salah, Mane) et le suivent partout au monde (oui – ça se fait par des journalistes sportifs, sorte de paparazzis). Certains pourront arriver au Cameroun avec pour mission de multiplier des reportages négatifs -infrastructures défaillantes, coupures d’électricité, insécurité dans le SO, pas de respect de mesures barrières Covid. Le tout pour demander l’annulation ou le report du tournoi (cette édition) et compliquer les futurs CAN, en ayant démontré que c’est un tournoi pas bien organisé ou risqué pour les joueurs basés en Europe — que eux veulent conserver.
1) Alors, il serait critique et essentiel, dès à présent, de constituer une petite équipe combinant les langues Anglaise, Française, Espagnole et Arabe, travaillant sous la Commission Communication Cocan (ou même couverture du tournoi et du Cameroun, illico presto. On ne peut pas solliciter l’accréditation pour un tournoi, avec pour objectif, de le dénigrer. Et dans ce cas, ledit organe médiatique sera suspendu de la couverture des événements futurs de la CAF.
2) les Ambassades et Missions diplomatiques du Cameroun à l’étranger traitant des demandes de visa, doivent être particulièrement attentifs à ce que tout journaliste qui demande un visa pour le Cameroun, doit attester de son accréditation pour le tournoi par la CAF.
Le journaliste «solitaire» non accrédité par la CAF n’est pas la bienvenue. Car, il est possible qu’il vient plutôt pour dénigrer, et non pas pour couvrir l’événement. La CAF devrait au fil du temps, développer une liste de organes de média et de journalistes (à travers le monde) qui se livrent à ces pratiques de dénigrement de ses tournois, et les radier de toute accréditation future auprès des événements de la CAF. C’est à ce prix, que ces pratiques vont cesser, et générer un peu de respect pour le football africain.