• Des équipes ont arrêté des entrainements
• Le Cameroun a rassuré que les mesures de sécurité seront prises
• La CAF est restée muette
Plusieurs délégations accusent la CAF d’être trop indulgente en faveur le Cameroun. Et pourquoi ? L’instance dirigeante du football n’a rien dit sur la scène de guerre qui a obligé la sélection malienne à interrompre à sa séance d’entrainement, mercredi dernier. L’interruption de l’entrainement a eu lieu quand une scène de guerre a opposé les combattants séparatistes et l’armée camerounaise.
Plusieurs observateurs pensent qu’à la suite de cet évènement, la CAF devait interpeler les autorités camerounaises. Malheureusement, cela n’a pas été fait, l’instance dirigeante du football africain s’est plutôt tourné vers les sélections nationales qui séjournent dans les villes de Limbe et Buea, leur demandant d’être vigilantes et d’éviter les sorties. Face à la menace qui pesait avant la CAN, le gouvernement avait martelé à l'envi que « la sécurité sera assurée », mais ce n’est pas ce que l’on voit, la CAF devait rappeler aux autorités camerounaises leurs engagement, puisque en aucun cas, les affrontements entre les militaires et les séparatistes ne devraient perturber la quiétude des équipes présentes sur le terrain », déplore un dirigeant.
A ce mutisme de la CAF, l’on ajoute d’autres griefs comme les heures de match qui se joue sous la canicule (14h, température 34 degré), à cause de l’insécurité de la zone qui accueille les rencontre et en violation des lois internationales du football. L’on ajoute encore le fait que la CAF laisse jouer la CAN sur des stades inachevés alors que le Cameroun a eu près de 7 ans pour préparer la CAN.
Mais d’autres supporters rencontrés restent confiants quant au bon déroulement de la compétition. Selon Ibrahim Sal, un sénégalais, ce qui se passe au Cameroun s’est toujours passé ailleurs. Il n’est donc pas question qu’on blâme le Cameroun pour ce qu’on a pas blâmé ailleurs », confie-t-il, joint au téléphone par Camerounweb.com.