• Les Camerounais ne veulent pas se faire vacciner

• Les billets d’entrée au stade coutent cher

• Les militants du MRC ont été condamnés

Lundi après-midi, l'une des plus grandes affiches du premier tour, le choc du groupe C entre le Maroc et le Ghana (1-0) s’est joué dans un stade Ahmadou Ahidjo vide. Comme cette rencontre, plusieurs autres se sont jouées dans des stades où les supportées n’étaient pas au rendez-vous. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette absence de supporters au stade. Tout d’abord les billets d’entrée au stade sont chers. Pour un match, il faut débourser entre 3.000 et 20.000 Francs CFA soit entre 4 et 31 euros. Un cout exorbitant dans un pays ou le SMIG oscille autour de 55 euros.

A côté de cela, il y a l’exigence de la vaccination qui décourage les spectateurs. Pour entrer au stade, « il faut s’enregistrer en ligne pour obtenir le pass sanitaire en se faisant vacciner, se faire dépister négatif 48 heures avant chaque match par un test PCR ou 24 heures par un test TDR et se présenter à l’entrée du stade avec son pass sanitaire imprimé (avec un code QR scannable) pour y être admis ». Pourtant plusieurs camerounais ont encore peur de la vaccination. Malgré les multiples campagnes organisées par le gouvernement pour encourager la vaccination, les Camerounais refusent toujours de se faire vacciner.

A ces deux raisons, certains pensent que les stades sont vides à cause du boycott lancé par plusieurs alliés du MRC qui demandent la libération des prisonniers politiques condamnés à 7 ans de prison. Du coté de Bafoussam, cet appel pourrait expliquer en partie le boycott du match qui a opposé le Sénégal au Malawi. La raison étant que la plupart des militants condamnés sont originaires de cette région du Cameroun.