La Confédération Africaine de Football (CAF) a officiellement levé la limite d’âge de 70 ans pour l’élection de ses dirigeants, une décision adoptée lors de la 46e assemblée générale tenue à Addis-Abeba, en Éthiopie. Cette modification, introduite par le Comité exécutif (Comex) à la mi-septembre, concerne notamment les postes de la présidence de la CAF, les membres du Comex et ceux du Conseil de la FIFA.
Avec cette réforme, les figures emblématiques du football africain, autrefois bloquées par cette restriction, peuvent désormais prétendre à des rôles clés au sein de l'organisation et au Cameroun, l'on pense directement à Samuel Eto'o. Des noms bien connus comme Hani Abu Rida (71 ans), membre du Conseil de la FIFA, Jacques Anouma et Danny Jordaan (73 ans chacun), ou encore Mohamed Raouraoua (77 ans), sont évoqués comme potentiels candidats pour des postes importants à la CAF.
Cependant, cette abolition ne fait pas l'unanimité. De nombreux observateurs du football africain dénoncent un retour des anciens dirigeants dont les précédents mandats ont été marqués par des scandales, notamment sous la présidence d'Issa Hayatou et d'Ahmad Ahmad. Pour beaucoup, cette réforme semble être un moyen pour certains vétérans de maintenir leur influence sur le football africain.
L'actuel président de la CAF, Patrice Motsepe, âgé de 62 ans, n'a pas encore annoncé s'il briguera un nouveau mandat. Toutefois, avec les soutiens dont il bénéficie au sein des associations membres et auprès de la FIFA, il reste le favori si jamais il décide de se représenter à l'élection présidentielle prévue pour le 12 mars 2025.