La double confrontation face à la Namibie n’a pas été fructueuse. Un nul et une défaite, le bilan est chétif. Mais au lieu de s’attarder là-dessus, il va falloir trouver des solutions idoines pour faire briller de nouveau le Cameroun sur le toit de l’Afrique.

« Les Lions indomptables du Cameroun et la culture de la "gagne". Lorsque le Cameroun prend part à une compétition de football, il y va pour gagner, il est attendu au pire dans le dernier carré, au mieux champion, c'est la culture de la gagne que les générations successives de notre sélection fanion ont marqué dans les mémoires des amateurs de football.

En 2017, les Lions indomptables du Cameroun sont pour la cinquième fois champions d'Afrique avec une équipe moyenne, avec des petits joueurs tels que Robert Ndip Tambe, Jacques Zoua, Sali Edgard, Oyongo Bitolo, des joueurs moyens comme Fabrice Ondoua, Vincent Aboubakar, Nicolas Nkoulou, Benjamin Moukandjo, Michael Ngadeu-Ngadjui, Djoum, Teikeu ou Clinton Njie et des inconnus comme Christian Mougang Bassogog, mais les Lions indomptables du Cameroun ont été sacrés champions d’Afrique.

Quand on regarde l'effectif actuel des Lions indomptables, il est dix (10) fois bien meilleur que celui qui a remporté la CAN 2017 au Gabon. Si au bout d'un an ça ne marche pas, il faut changer le staff technique c'est aussi simple que ça.

Il n'y a pas de reconstruction en équipe nationale, qu'on ne vous trompe pas car la carrière et la gestion en équipe nationale est totalement différente de la carrière en club. En équipe nationale, on fait avec les joueurs qu'on a, les joueurs que vous avez aujourd'hui peuvent ne pas être les mêmes dans trois (03), six (06) mois en fonction de leurs performances et de la forme du moment.

Prenez le cas de la France, combien de champion du monde 2018 ont été en Coupe du monde Qatar 2022 ? Pogba ? Ngolo Kante ? Donc si un entraîneur est incapable sur deux (02) matchs de battre la modeste équipe de Namibie, il est nul.

Aujourd'hui nous avons Castelleto, Wooh, Nouhou, Mbeumo dans six (06) mois ils peuvent être sans club et ne plus être sélectionnables comme le sont désormais Oyongo Bitolo, Bassogog, Bahoken, vous aurez alors reconstruit quoi ?

Cette équipe a juste besoin d'un bon entraîneur, qui comprend l'entraînement, qui connaît mettre onze (11) gars ensemble pour remporter n'importe quel match de football », un texte produit par le lanceur d’alertes Shance Lion qui envoie ainsi un message fort aux dirigeants.

Si Samuel Eto'o Fils hésite pour l'instant à limoger son ami et ancien coéquipier qu'il nommé à ce poste il y a plusieurs mois, c'est peut-être parce qu'il refuse de reconnaître son erreur ou d'avouer qu'il s'est trompé sur la capacité de l'ex capitaine des Lions. Le ministre Narcisse Mouelle Kombi lui n'a pas ce problème. Il pourrait forcer la main du président de la Fecafoot. Surtout si la décision vient d'en haut, de l'un des bureaux du palais d'Etoudi.