La fédération camerounaise de football persiste et signe. Le match des Lions Indomptables contre la Namibie ne se jouera pas à Yaoundé. Samuel Eto’o a décidé que la rencontre aura lieu à Garoua. Pour la plateforme Cfoot, Eto’oo transforme la Fecafoot en une machine de guerre personnelle. Nous vous proposons l’intégralité du texte.
Une nouvelle fois, Samuel Eto'o et sa clique à la tête de la FECAFOOT se moquent éperdument des autorités camerounaises. Le dernier communiqué publié ce 23 Août 2024 de la fédération, qui impose la tenue du match Cameroun-Namibie à Garoua, malgré la décision unanime du Ministre des Sports, de l'entraîneur sélectionneur Marc Brys, et des autres responsables de le jouer à Yaoundé, est un acte de défiance pur et simple. C'est une gifle arrogante à l’État et à tous ceux qui croient encore au respect des règles dans ce pays.
Qu’on se le dise : ce n’est plus du football, c’est une guerre d’égo, une démonstration de force de Samuel Eto’o, qui semble croire que son pouvoir dépasse celui de l’État lui-même. En contournant les directives claires, en ignorant les décisions pourtant prises de manière collégiale, Eto’o transforme la FECAFOOT en une machine de guerre personnelle, où seuls ses intérêts comptent. Le choix de Garoua, ville certes respectée, mais inadaptée à une rencontre de cette envergure, n’est rien d’autre qu’un caprice de plus dans l’interminable liste des provocations.
Il est inadmissible qu'une fédération sportive, censée promouvoir le sport et les valeurs qui l'accompagnent, se permette d’agir en toute impunité, au mépris total des lois de la République. Ce comportement méprisant illustre bien la dérive dictatoriale de cette institution, devenue le terrain de jeu d’un seul homme, prêt à tout pour imposer sa volonté. Eto’o semble avoir oublié qu'il n'est pas un chef d'État, et que le Cameroun n'est pas sa cour de récréation où il peut s’amuser à manipuler les règles du jeu comme bon lui semble.
Il est temps que l'État camerounais cesse d'observer ce spectacle grotesque et intervienne de manière décisive. L’arrogance de Samuel Eto’o doit être arrêtée net avant qu’elle ne détruise ce qui reste de crédibilité dans le football camerounais. Ce communiqué est la preuve éclatante que la FECAFOOT, sous sa direction, s’engage sur une pente glissante, celle de la rébellion contre l’autorité étatique.
Le Cameroun ne peut plus tolérer de tels affronts. Le Ministre des Sports, Marc Brys, et toutes les instances concernées doivent réaffirmer leur autorité et rappeler à Samuel Eto’o et à sa fédération que la loi s’applique à tous, sans exception. L’État ne doit plus plier devant cet homme qui semble penser qu’il est au-dessus de tout. Les Camerounais attendent une réaction ferme, et elle ne saurait tarder.