La prestation récente de Choupo-Moting et Vincent Aboubakar a renforcé l'opinion selon laquelle leur association sur le terrain n'est pas bénéfique pour l'équipe nationale du Cameroun. Le match précédent contre la Serbie, qui avait pu donner l'impression d'une collaboration réussie, semble être trompeur, car il est devenu évident que leur association est contre-productive.

L'analyse révèle que ni Choupo-Moting ni Aboubakar ne sont disposés à faire les efforts défensifs nécessaires. Chacun semble préoccupé par sa propre finition, ce qui nuit à l'équipe dans son ensemble.

Bien qu'ils aient été placés à la pointe de l'attaque, leur connexion technique était presque inexistante. En 90 minutes, ils se sont échangé seulement 6 ou 7 ballons, ce qui est très insuffisant pour une paire d'attaquants.

Alain Denis Ikoul maintient l'opinion que le match contre la Serbie était une anomalie et que l'équipe devrait faire un choix entre les deux joueurs. Ensemble, dans l'axe de l'attaque, Choupo-Moting et Aboubakar semblent être plus des adversaires supplémentaires pour l'équipe que des coéquipiers.

Il suggère que Choupo-Moting n'est plus en mesure de jouer sur un côté en raison de son manque de forme physique. Cependant, lorsqu'il évolue dans l'axe sans Aboubakar, il a souvent réalisé de bonnes performances, tout comme Aboubakar.

Par conséquent, il est proposé que l'entraîneur Rigobert Song prenne une décision courageuse en n'alignant qu'un des deux joueurs, afin de renforcer l'équipe nationale du Cameroun.

En fin de compte, Ikoul encourage l'entraîneur à dépasser les considérations diplomatiques et à prendre des décisions fortes pour le bien de l'équipe, car c'est l'une des responsabilités de son rôle de manager-sélectionneur bien rémunéré.