L’orphelinat de Deido à Douala a reçu ce jeudi la visite de Clarence Bitang. Soucieux de la situation de ses jeunes cadets qui occupent ce milieu, l’attaquant de l’Union sportive de Douala s’est montré sensible.
Clarence Bitang ne sait pas seulement faire les beaux gestes sur un terrain de foot, il sait aussi les faire dans le social. On en veut pour illustration ce saut qu’il a fait à l’orphelinat de Deido ce jeudi. L’attaquant de l’Union sportive de Douala n’y est pas allé les mains vides. Il a transporté des produits alimentaires et textiles qu’il a offerts à ses jeunes cadets. Orphelin de père depuis des lustres, l’international A’ est mieux placé que quiconque pour mesurer la portée de son geste. « J’étais déjà ici avec mon club Union de Douala pendant la saison, ça m’a fait chaud au cœur de voir ces enfants. Je ne peux pas m’empêcher de compatir parce que je connais leur situation, moi qui suis orphelin de père depuis l’âge de 6 ans. Ça n’a pas été évident pour moi, je comprends ce qu’ils vivent et c’est la raison pour laquelle je suis revenu et je pense y revenir régulièrement car je les considère comme ma propre famille.» A -t-il confié avant d’exprimer sa gratitude à la direction de City Sport qui l’a soutenu dans son initiative. « Je remercie City Sport et son directeur général qui ont accepté de m’accompagner dans cette initiative en mettant à ma disposition ces dons, je remercie mon staff qui s’est fortement déployé pour la mobilisation de ces dons et je remercie les médias qui une fois de plus sont à mes cotés pour cette autre action. Je ne saurais terminer sans remercier le seigneur sans qui tout ceci n’aurait été possible ». Le geste de Clarence n’a pas laissé insensible la sœur Marie Madeleine qui tient l’orphelinat de Deido. « Ça nous fait plaisir et chaud au cœur, nous sommes vraiment contents de constater que son idée de de penser aux plus petits qui n’ont personne, qui sont abandonnés à eux même parfois, nous ne pouvons que lui souhaiter tous les vœux de prospérités dans son métier de football sous la protection et l’accompagnement du Seigneur.» Cette action humanitaire, salutaire et sans effet publicitaire ne peut que être saluée.