• Une guerre s’est déclenchée entre Camerounais et Ivoiriens
• Les appels à l’apaisement se multiplient
• Charles Blé Goudé réagit
Depuis quelques jours, la relation ‘est pas au beau fixe entre les Camerounais et les Ivoiriens. Une guéguerre est née entre les supporters des Lions Indomptables du Cameroun et ceux des Eléphants de la Côte d’Ivoire et même au-delà.
Après les multiples messages et appels d’apaisement de la situation, l’Ivoirien Charles Blé Goudé les deux camps à poser la hache de guerre.
« Le football est un sport où se mêlent toutes les passions et autres émotions. Qui ne se souvient pas de nos tournois inter villages. Depuis quelques jours, la langue et les dents se sont un peu frottées. Mais vu que ça commence à prendre d'autres proportions, pardonnez les frères, mettons tous balle à terre. Nous sommes tous africains et le football est notre jeu favori », indique l’ancien ministre de Gbagbo Laurent.
« Par ces mots, je vous demande tous pardon. S'il vous plaît désarmons les cœurs et faisons preuve de fraternité. La Côte d'Ivoire et le Cameroun ont plus encore à partager qu'à diviser. Nous n'avons pas fini de bâtir ensemble », précise-t-il avant d’ajouter qu’il y a des batailles d'où personne ne sort vainqueur et que seul le terrain de bataille en est victime.
« Amour et paix à la Côte d'ivoire et au Cameroun. Merci pour votre compréhension », a lâché Charles Blé Goudé.
le président de la Fédération Camerounaise de football Samuel Eto’o Himself qui prend la parole pour appeler les uns et les autres à la retenue. Il s’est exprimé sur le sujet sur le confrère radio Balafon.
« Il faut revenir sur la question qui amène toutes ces passions. Il y’a eu une mauvaise information véhiculée par certains d’entre nous, je réitère le Cameroun n’a pas la main mise sur l’agence qui fait les tests. Il faut que vous le sachiez tous. Si vous avez des doutes si vous avez des questions adressez-vous à la caf, à la caf et à la caf. Moi-même j’ai été pris à partie mais je représente cette Afrique-là qui veut bien faire les choses sans complexe qui veut discuter avec nos partenaires d’égal à égal, qui veut montrer le beau visage de cette Afrique-là. Alors je me tiens et m’oppose à tous ceux qui veulent nous réduire à ce que nous ne sommes pas en Afrique. Tout n’est pas parfait même ailleurs mais je souhaite encore et j’appelle les uns et les autres de se dire qu’il y’a des responsables il faut qu’on prenne l’habitude de poser nos questions aux responsables. Et de ne pas laisser place aux situations qui peuvent nous envoyer au spectacle qu’on a pu voir ailleurs. Les gens sont libres de choisir les équipes qu’elles supportent, mais moi personnellement je suis africain avant d’être Camerounais. Je ne vais jamais choisir entre un africain ou un autre. Et vous savez d’où vient mon épouse. C’est la personne la plus importante dans ma vie. Elle m’a offert ce qu’une femme peut offrir à un homme pour lui montrer son amour, de magnifiques enfants. Donc je me sens gêné parce que je vois cette Afrique qui se divise pour une histoire qui ne devrait pas être. Une fausse histoire et je demande aux uns et autre de se retenir… Et j’espère que le calme reviendra parce que le Cameroun et la côte d’ivoire c’est une histoire de mariage », a déclaré le Pichichi au micro du confrère Charles Douglas Demba
Bien avant, les influenceurs ivoiriens à l’instar d’ Emma Lohoues se sont aussi prêtés au jeu. « Le sport est censé nous rapprocher et non nous détruire. Il y a une vie après la Can. Je condamne avec la dernière énergie que des Camerounais aient piétiné le drapeau ivoirien et même hué notre équipe. Le football, le sport, est sensé nous rapprocher et non nous détruire » a lancé Emma Lohoues. Puis d’ajouter, « mais ce qui se passe actuellement n’est pas du tout fair play. Avec ses injures qui fusent de partout, ces propos si virulents; nous sommes en train d’aller très loin. On n’a pas à faire ça, à tomber aussi bas. On peut se taquiner et passer à autre chose. Certains Ivoiriens se plaignent du fait que je ne réagisse aux injures que nous profèrent nos frères du Cameroun ».