Dans une analyse perspicace et sans détour, notre confrère CFOOT jette un éclairage nouveau sur le conflit qui oppose depuis des mois le Ministère des Sports et de l'Éducation Physique (MINSEP) à la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT). Dépassant les apparences d'une simple querelle institutionnelle, CFOOT suggère que cette confrontation pourrait masquer des enjeux politiques bien plus profonds, remettant en question la nature même du débat qui agite le football camerounais. Entre observations de terrain et réflexions sur les coulisses du pouvoir, cette analyse invite à repenser les véritables motivations derrière ce conflit persistant.





On l’a vu hier à Garoua sur le banc et on l’avait déjà vu à Yaoundé dans les gradins: Les membres des deux staffs (MINSEP - FECAFOOT) n’ont aucun problème les uns avec les autres.

Alioum, Kameni, Essengue, Ndoh, Banlock, Angwa, Pagou, Omam, Ndtoungou, Ashu et tous les autres n’ont AUCUN problème les uns avec les autres. À Yaoundé face au Cap-Vert alors qu’ils étaient dans les gradins, ils sont restés assis au même endroit durant toute la rencontre, et l’ambiance était bonne. À chaque but des Lions, ils célébraient ensemble, sans animosité (j’ai encore les vidéos). Cette affaire MINSEP - FECAFOOT n’a donc rien de sportif ou de respect des règles : il y a désormais des manœuvres POLITIQUES, et les deux patrons sont au service de ces groupes politiques. Si je mens, dites moi comment dans un environnement normal une fédération et son ministère de tutelle peuvent être en conflit ouvert pendant autant de temps, sans que personne ne frappe du point sur la table !

Le chef du gouvernement a arbitré sur la question du stade, mais c’est très superficiel, car le mal est bien plus profond que ça, et monsieur Dion Ngute le sait très bien. Le pourrissement et l’ensauvagement de cette situation servent forcément des intérêts NULLEMENT SPORTIFS. Et le peuple, « Naïf » semble s’y accommoder en célébrant les coups bas des différents "camps", sans comprendre ce qui se joue. Je n’entrerai pas dans les détails, [je veux aussi voir mes enfants grandir (rire)].
Je vais juste sortir en disant que si les gens veulent faire de la politique, c’est simple. Qu’ils s’offrent une carte de membres du parti qu’ils ont choisi, un peu comme mon grand frère Serge Branco, et qu’ils fassent ouvertement la politique, car C’EST LEUR DROIT. Surtout qu’au Cameroun on sait qui soutient qui […].

Monsieur Mouelle Kombi est un homme politique, c’est connu. Alors, que tous ceux qui veulent faire de la politique la fasse ouvertement, car ce n’est pas un crime, c’est un DROIT RÉPUBLICAIN. Mais utiliser notre football, y entretenir un conflit qui déshonore le Cameroun depuis des mois, ceci à des fins purement politique, est juste malsain: c’est un « viol » bien organisé contre la jeunesse, et bien entretenu.
Ce pays est dirigé. Et si personne ne siffle la fin de ce spectacle nauséeux, cela signifie que c’est un conflit bien entretenu pour des raisons à peine voilées. Allumons nos cerveaux, et sortons des intrigues Hiboux - Eglisiens, car c’est de la pure manipulation : les enjeux sont ailleurs.
Heureux dimanche les amis ! ©CFOOT