Joel Embiid a expliqué avec humour comment ses provocations sur les réseaux sociaux l’aidaient ensuite à faire la différence sur le terrain.
Joel Embiid a encore pris le dessus sur l’un de ses adversaires directs ce weekend. La star des Philadelphia Sixers a compilé 25 points et 10 rebonds lors de la victoire de son équipe contre les Detroit Pistons d’Andre Drummond. Le match a justement été animé par le duel entre les deux jeunes pivots. Le premier a poussé plusieurs fois le second à la faute. Jusqu’à l’expulsion du géant des Pistons, sorti après avoir écopé de six coups de sifflet. Le Camerounais lui a alors poliment indiqué le chemin de la sortie. Une petite provocation de plus pour lui.
En effet, les deux hommes s’étaient déjà taquinés par voies de presse interposées auparavant. Joel Embiid chambre même Andre Drummond depuis le début de la saison. « Pas de défense », « pas de shoot »… autant de vannes qui amusent la galerie et agacent ses adversaires. Le jeune homme s’amuse. Mais pas seulement. Il sait aussi en tirer profit. Celui qui s’est d’ailleurs autoproclamé « le James Harden des grands », en raison de sa capacité à provoquer des fautes, a mis au grand jour les grandes lignes de sa stratégie.
« Je ne sais pas pourquoi je vous dit ça parce que je m’apprête carrément à vous donner mon secret. Je sais que quand je parle de ces gars-là sur les réseaux sociaux, ils s’énervent. Et après, dès qu’ils me jouent, ils sont super agressifs. Je sais que je peux provoquer des fautes. Comme le James Harden des pivots. Je me sers de leur agressivité pour prendre l’avantage », confie l’intéressé.
Joel Embiid shoote effectivement 7,8 lancers par match. Seuls quatre joueurs NBA se rendent plus souvent sur la ligne. Dont deux intérieurs, Dwight Howard et Anthony Davis. Pour l’instant, sa technique a donc l’air de porter ses fruits.