Depuis quelques jours, des voix s’élèvent pour demander le renvoi de Samuel Eto’o à la tête de la Fédération camerounaise de football. Ceci au lendemain de de la décision de la justice espagnol qui a condamné l’ancien attaquant du Fc Barcelone à la de la prison avec sursis. Très vite, Guibai Gatama, invite la Première vice-présidente à prendre la présidence de l’instance faîtière du football camerounais. Cette réaction faisait suite à celle de Maître Ntimbane affirme que suite à la condamnation de Samuel Eto’o par le fisc espagnol, il n’est plus président de la Fecafoot.

Mais pour le consultant Juridique, Jim Noah ce n’est pas vraiment le cas. Cette condamnation n’empêche pas Samuel Eto’o de poursuivre



De l’exécution de la sentence espagnole au Cameroun.
Le débat relatif à la vacance au poste du président de la Fecafoot est sans objet.

Samuel Eto’o reste bel et bien président légitimité et légal de notre instance faîtière de football et les actes qu’il pose en cette qualité sont légitimes et légaux.

Pour que cette décision pénale étrangère produise des effets au Cameroun il faut qu’elle soit validée par la Cour d’Appel. La Cour doit prendre une ordonnance d’exécution de la sentence et prononcer les valeurs de sûreté que la loi de la République attache auxdites infractions.
Le procureur Général près la Cour d’Appel compétente doit établir que La décision rendue en Espagne; la condamnation prononcée en Espagne est définitive ; le jugement Espagnol n’est pas contraire à l’ordre public Camerounais, et que la procédure qui a donné lieu à cette sanction étrangère était régulière . À défaut de cette formalité, c’est à dire tant que cela n’est pas fait, l’article 14 du code pénal est inopérant et cette sentence ne peut produire aucun effet; je dis bien aucun au Cameroun.

Allez bien lire et comprendre les articles 14 au deuxième tirait et l’article 16(2) du Code pénal camerounais
Jim Noah
Consultant juridique

Porte parole du Président Jean Crépin Nyamsi
Allié de Samuel Eto’o