• Song a présenté sa liste de joueurs pour la période FIFA
• Il y a des cadres de l’équipe qui sont absents
• Le sélectionneur a justifié son choix
Il n’a pas convaincu certains observateurs de la scène sportive nationale, c’est le moins qu’on puisse dire. Les absences les plus remarquées sont celles du milieu de terrain du Napoli André Frank Zambo Anguissa, le défenseur de La Gantoise Michael Ngadeu-Ngadjui, l’attaquant du Bayern de Munich Jean-Eric Maxim Choupo-Moting. La question de leur non convocation lui a été posée et il a répondu.
Le sélectionneur et manager des Lions indomptables a expliqué face à la presse que ces joueurs « n'ont pas besoin d'être là ».
Rigobert Song Bahanag a laissé entendre qu’on « sait déjà qu'ils sont des leaders de cette équipe. Nous avons besoin qu'ils se reposent suffisamment. Zambo, Ngadeu et Choupo jouent tous les trois (03) jours. Ils ont besoin de repos et ça sera une bonne chose pour nous de les avoir en forme pour le Mondial. On sait déjà qu'ils sont dans cette équipe, même s'ils ne sont pas convoqués ».
Le journaliste camerounais Bouba Ngomena n’est pas satisfait par cette réponse. Par ailleurs, l’homme de média dénote une incohérence entre les propos de Rigobert Song Bahanag et ceux de Samuel Eto'o Fils après le match contre le Burundi.
« Je sors avec un arrière-goût des déclarations du sélectionneur qui rame à contre-courant des déclarations du président de la Fecafoot qui a dit que personne n’a sa place assurée au sein de cette sélection pour le Qatar. Mais le coach nous fait croire que Ngadeu, Zambo Anguissa, eux on n’a plus besoin de les voir, ils sont déjà sélectionnés. Je note cette incohérence-là de l’entraîneur, par rapport aux déclarations du président ».
Et pour cause, Samuel Eto'o Fils avait fait redescendre sur terre les joueurs qui croyaient à tort que l’équipe nationale leur est due. Après leur piètre performance en Tanzanie contre l’équipe du Burundi (victoire d’un but à zéro), il leur avait sorti un discours très énergique.
Moi je ne suis pas content. Vous représentez l'équipe nationale du Cameroun. Je m'en fous de qui est en face, vous devez faire le job. J’ai pleuré pendant plusieurs années parce que je manquais mes Coupes du monde, mais je sais quel problème j'avais et pourquoi je les ratais.
Cela ne va pas se passer tant que je suis président. J'ai pris cette présidence pour changer les choses. Et les places seront chères, je vous le dis, personne n'a sa place assurée dans cette équipe. Vous devez faire votre job.
Celui qui veut venir porter le maillot du Cameroun, il fait son job quand il est dans cette équipe. Sinon il ne vient pas et je serai content. Je jouerai avec des enfants (…).