Si la brillantissime élection de Samuel Eto’o à la tête de l’instance faîtière nationale de football le 11 décembre dernier mettait définitivement un terme aux saisines interminables du tas par une poignée de requérants camerounais...
En fins stratèges , Samuel Eto’o Fils et toutes ses équipes de campagne électorale ont su contourner le piège tendu par l’exécutif sortant qui se présentait à l’élection du 11 décembre ( la grande partie des organisateurs de la dite élection leur ayant été favorables ) pour se maintenir au perchoir footballistique camerounais ce qui naturellement aurait été logique eu égard à façon dont les élections fédérales se sont toujours tenues au Cameroun depuis la nuit des temps , d’où la pléthore de saisines évoquées plus haut. Jamais au grand jamais un exécutif sortant n’avait été battu aux élections , la victoire de la team Eto’o étant la toute première à laquelle on assistait. En observant de prêt cette situation on en déduit qu’elle relève de l’inédit. Les litiges concernant les statuts et le code électoral de la Fecafoot datent de 2012 et la première procédure devant le TAS a été engagée en juillet 2013. Il y en a eu d’autres entre temps en quantité industrielle. Deux cependant méritent qu’on s’y attarde. La procédure TAS 8338 engagée le 25 septembre 2021 par l’exécutif précédent pour faire annuler la sentence de la CCA du 10 juin 2021 et celle TAS 8456 engagée le 9 novembre 2021 par 44 membres sur 73 de l’AG de la Fecafoot élus en 2009 pour demander l’annulation des statuts de la Fecafoot adoptés le 13 juillet 2021 pour annuler le processus électoral , celui de l’exécutif précédent ayant perdu l’élection du 11 décembre 2021. On en déduit naturellement que toutes les procédures actuellement pendantes au TAS ne visent personnellement pas l’actuel président de la Fecafoot qui au demeurant n’avait aucune fonction officielle à la Fédé au moment où elles avaient été engagées. Samuel Eto’o Fils peut donc sereinement poursuivre sa marche en avant qui a trait à la résurrection d’abord et la structuration ensuite du football camerounais.
À reléguer aux calendes grecques donc la supposée épée de Damoclès prétendue invisible suspendue à la tête du nouvel exécutif avec Samuel Eto’o Fils comme porte étendard. Samuel Eto’o Fils est un leader qui montre le chemin le constat est d’ailleurs fait de toutes et de tous et comme le disait le président écrivain Sedar Senghor je le cite : «Le tigre ne proclame pas sa tigritude , il bondit sur sa proie « Fin de citation Une maxime qui sied à la personnalité de l’actuel locataire de Tsinga le triple vainqueur de la Champions League Européenne et quadruple ballon d’or Africain Samuel Eto’o dont les actes posés depuis sa prise de fonction non seulement parlent en sa faveur mais surtout redonnent de l’espoir jadis perdu à tous ces jeunes épris de football. Bon vent Vive la Fecafoot.