Infos Sports of Tuesday, 9 May 2017

Source: cameroon-info.net

Convoqué à la FIFA, Joseph Antoine Bell se dit surpris

Joseph Antoine Bell convoqué à Zurich par la FIFA Joseph Antoine Bell convoqué à Zurich par la FIFA

Alors qu’il est convoqué pour une réunion au siège de la FIFA à Zurich le 8 juin prochain avec d’autres dirigeants de club dans le cadre de l’«affaire FECAFOOT», l’ancien gardien de but des Lions indomptables estime que la FIFA n’avait pas d’autres choix.

Joseph Antoine Bell, Abdouraman Hamadou Babba, Prosper Nkou Mvondo, Domingo Akoué Épié, et John Balog sont attendus au siège de la FIFA à Zurich en Suisse le 8 juin 2017. Ces dirigeants de clubs membres de la Fédération camerounaise de football sont convoqués par l’instance faîtière du football mondial. Ils devront prendre part au «dialogue franc et constructif» qui les mettra face à la FIFA et aux actuels dirigeants de la Fédération camerounaise de football dont ils contestent à raison l’élection.

Dans sa lettre datée du 3 mai 2017, la FIFA indique que son action est dictée par le verdict du Tribunal arbitral du sport du 27 février 2017 confirmant l’invalidité de l’élection de l’actuel bureau dirigeant de la Fécafoot et le souci d’éviter qu’éclate à tout moment une crise «au sein de la famille du football camerounais».

«On est juste surpris que ce soient des étrangers qui veuillent résoudre la crise. Nous n’avons pas eu l’impression que pour les acteurs locaux il y avait des problèmes. En même temps, on sait pourquoi la FIFA a finalement réagi de la sorte. La FIFA n’écrit cette lettre que parce qu’elle a reçu des effluves, et même plus que des effluves, du côté du TAS [Tribunal arbitral du Sport, NDLR]», a réagi Joseph Antoine Bell dans les colonnes de Cameroon Tribune ce mardi.

Pour ce qui est des attentes, «je crois qu’à l’évidence, la lettre de la FIFA contient elle-même les attentes, elle qui espère faire en sorte que le football camerounais se remette sur les rails. Même si pour le rédacteur de la lettre la crise couve, tandis que pour nous camerounais, elle ne couve plus, mais a éclaté depuis longtemps. C’est la seule différence», a-t-il ajouté.