• Samuel Eto’o s’est humblement mis à genoux
• Il a prié de donner une opportunité au Football camerounais
• Il a appelé les anciens joueurs à se réunir
Son humilité a été d’un très grand atout hier lors de la rencontre avec les membres de l’assemblée générale de 2009. Comme un enfant qui ne veut pas voir son parent en colère, Samuel Eto’o s’est humblement mis à genoux devant la dizaine de personnes venues à la réunion de concertation entre l’exécutif de la Fecafoot et les membres de l’assemblée générale de 2009, qu’il a convoqué à l’hôtel Mont Febe. « Chers parents, chers coéquipiers, nous nous sommes trop battus parce que nous ne nous sommes pas donné la chance de pouvoir échanger, discuter. Je viens chercher la paix dans notre grande famille. La paix est beaucoup plus puissante que la guerre. Et quand il y a guerre, il y a beaucoup plus d’intérêts. Les gens gagnent beaucoup plus quand il y a la guerre. Je vous prie chers parents, je vous prie. Nous nous sommes tous battus parce que je suis aussi de 2009. Pour certains qui connaissent la petite histoire, j’ai accompagné 2009, parce que je croyais en ce changement, parce que je voulais ce changement. Aujourd’hui, chers parents, cette maison, la Fédération camerounaise de football, nous pouvons faire d’elle ce que nous voulons. Elle nous appartient tous, tous chers parents. Elle nous appartient parce que nous avons une jeunesse qui nous regarde ; parce que nous avons 27 millions de Camerounais qui pensent que nous ne savons pas nous parler », a déclaré Samuel Eto’o
Pour le bien de la famille du football, le goleador camerounais cherche de bout en bout la réconciliation de la famille sportive « Chers parents, votre fils que je suis, vous demande humblement :’’dialoguons’’. Je ne vois pas ce qui peut nous séparer. Les coéquipiers se battent parfois, mais ils ont quelque chose en commun : c’est qu’après, ils entrent dans le stade et ils vont gagner le match. Le devoir nous appelle chers parents. Mettons la paix dans notre famille. Et montrons aux Camerounais que le football est notre bien le plus précieux. C’est la seule chose qui nous met encore… mais nous savons aussi que c’est la seule chose qui peut créer une bagarre que personne ne peut stopper. Très jeune déjà, je voyais certains se battre et je ne comprenais pas pourquoi ; joueur, les mêmes bagarres ; aujourd’hui j’arrive comme dirigeant, nous nous bagarrons toujours. Chers parents, je me mets à genoux et je vous demande pardon. Je vous prie de donner une opportunité à notre football. Je vous prie de venir dans cette maison et qu’ensemble, même ceux qui n’ont pas pu être là aujourd’hui, nous avons tous une place dans cette maison ; tous ! C’est la nôtre », a-t-il ajouté.
Il faut préciser que la réunion de concertation entre le président de la Fecafoot et les membres de l’assemblée générale de 2009 a donné lieu à des résolutions qui penchent pour une fin de la crise à la Fecafoot. Car les membres de l’Assemblée générale présents ont décidé d’accompagner Samuel Eto’o dans la résolution des problèmes de la Fecafoot.