Que s’est-il dit et décidé à Conakry (Guinée) entre la Fédération internationale de football association (Fifa), la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et certains présidents de clubs mardi dernier ? La réponse semble jusqu’à présent relever de la divination tant rien n’a filtré de cette rencontre.
Du moins jusqu’au moment où nous mettions sous presse hier. D’ailleurs, les tentatives pour joindre les différents protagonistes seront vaines. A la Fecafoot, on explique qu’aucune communication sur le sujet n’est prévue pour le moment. Il faudra donc encore patienter et se contenter de sources informelles qui soutiennent que « le président Tombi à Roko reste président et que les acteurs devront faire des propositions de sortie de crise».
En gros, la fameuse réunion de concertation de Conakry aurait accouché d’une souris. Pour remettre les choses dans le contexte, la FIFA avait décidé de réunir les différents protagonistes de la crise à la Fecafoot. Crise du fait que certains acteurs continuent d’exiger l’application de la décision de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun annulant l’élection de septembre 2015.
L’objectif pour la FIFA était de « prendre des mesures afin d’anticiper tout risque qui pourrait mettre en danger le bon fonctionnement de l’administration du football camerounais » et « d’aider la famille du football camerounais à trouver une solution amiable » à la crise. Plusieurs fois repoussée, cette réunion a finalement été programmée pour ce 11 juillet en Guinée. Autour de la table, Tombi à Roko, président de la Fecafoot et son secrétaire général, Blaise Moussa, Albert Ayomba, membre de la Fecafoot.
Mais aussi Joseph Antoine Bell (Bandjoun FC), John Balog (Authentic FC) et Prosper Nkou Mvondo (Ngaoundéré FC), ainsi que des responsables de l’instance dirigeante du football mondial.Les débats se sont tenus sans Abdouraman Hamadou (Etoile filante de Garoua) et Akoué Domingo (Jeunesse Star), les têtes de proue de la contestation contre l’équipe dirigeante de la Fecafoot, qui n’ont pas effectué le déplacement. Difficile dans ces conditions de déceler, du moins dans l’immmédiat, une sortie de crise .