Le journaliste en exil en Italie Jean-Claude Mbede Fouda suit de loin la situation du football camerounais et les actualités liées au mandat actuel du président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) Samuel Eto'o Fils.
Tout comme beaucoup de Camerounais, Jean-Claude Mbede Fouda est déçu de la prestation des Lions indomptables. Pour lui, en cas d’échec, Samuel Eto'o Fils devrait être interpellé et mis devant les faits accomplis.
Sur sa page Facebook, Jean-Claude Mbede Fouda a indiqué qu’il « est naïf de penser qu’on peut m’empêcher de parler la gestion de notre football ».
Par conséquent, « je soutiens notre équipe et dénonce ceux qui l’utilisent à des fins personnelles. Avec ceux-là je suis intraitable. Attention : je bloque », ajoute-t-il.
Sur le cas Samuel Eto'o Fils, l’homme devenu diplomate en Italie souligne qu’en « cas d’échec, Samuel Eto'o Fils devra démissionner de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) ».
« Il a reçu l’argent de l’Etat. Il a écarté tous les ministres pour gérer seul. Donc il n’a eu aucun obstacle. Sa seule victoire jusqu’ici c’est l’exhibition des influenceuses au Qatar », écrit l’homme de média.
Dans un autre post, Jean-Claude Mbede Fouda a parlé du cas Breel Embolo qui divise depuis ces dernières heures.
Foutez la paix à Breel Embolo
Je suis Italien. Je le suis devenu après avoir refusé de rester au Canada en 2001 ou en Australie en 2000. En ayant choisi le Cameroun, j’ai été maltraité pour mes valeurs.
L’Italie m’a recueilli, lavé, nourri et valorisé. Je travaille dans la diplomatie de la solidarité internationale et durant ma première mission en Ethiopie en 2014 et j’ai participé à des rencontres bilatérales entre l’Italie et le Cameroun.
Pour vous dire vrai, si je suis payé par l’Italie pour faire les intérêts de l’Italie, le Cameroun n’a qu’à m’excuser. C’est la même chose qu’on a eu ce jour.
Si Breel Embolo était resté au Cameroun, pays de la compromission et de la combine institutionnalisée, il ne serait pas devenu le grand joueur qu’il est aujourd’hui.
Ce jour, en tant que professionnel, il devait faire le job pour lequel il est payé par la Suisse : défendre les couleurs du pays qui l’a accueilli, lavé, nourri et chouchouté.
C’est cet argent qu’il vient dépenser deux à trois fois par an pour soutenir des démunis au Cameroun. Dans ce cas foutez lui la paix.
Et soyons heureux qu’il ait honoré le Cameroun en mondovision en faisant montre de beaucoup de respect pour le Cameroun.