• Les soutiens se font rares pour Djamel Belmadi

• C’est dire le degré de gravité de son attitude

• Même l’Algérie l’a abandonné


Djamel Belmadi en voit de toutes les couleurs après les mots récemment très mal placés dans l’affaire Algérie – Cameroun. Le sélectionneur des Fennecs d’Algérie a presque tacitement invité les supporters maghrébins à la haine, à la violence et aux représailles. De passage, il a insinué qu’il ne se considérait pas comme un Africain, traité l’arbitre gambien Bakary Gassama de corrompu, d’homme au service du Cameroun qui selon lui, ne mérite aucunement sa qualification pour la prochaine Coupe du monde Qatar 2022. Jusqu’ici, il n’y avait pas eu de réaction algérienne digne de ce nom. C’est désormais chose faite, une grande figure du football s’est exprimée. Il n’est pas du tout d’accord avec les propos de Djamel Belmadi.

L’homme est question est le président démissionnaire de la Fédération algérienne de football (FAF), Charaf-Eddine Amara. De son point de vue, les propos inappropriés de Djamel Belmadi sont contreproductifs et pourraient se retourner contre l’Algérie.

« Rentrer dans le délire de tout mettre sur l’arbitrage, non merci. A chaque désignation d’arbitre, nous lançons une polémique. C’est une confédération, nous allons nous mettre tous les arbitres à dos à force d’insulter le monde entier », avait reconnu Charaf-Eddine Amara, lui un peu plus lucide que le sélectionneur algérien, au lendemain de l’élimination face au Cameroun.

Le responsable du football algérien avait fait un appel à tout le peuple : « Calmons-nous. Que des arbitres aiment l’Algérie ou qu’ils aiment un autre pays n’en fait pas un motif de récusation. Nous ne sommes pas seuls sur ce continent ».

Le vice-recteur à l’université de Yaoundé I, Mathias Eric Owona Nguini a abondé dans le même sens, en demandant principalement à l’entraineur maghrébin de respecter le Cameroun.

« Vous êtes un mauvais perdant infernal, un irascible geignard qui n’assumez rien dans vos échecs. C’est la faute du vent, c’est celle du soleil, voire celle de la pelouse et très souvent celle de l’arbitre. En fait, avec vous, le vent, le soleil, la pelouse et les arbitres ne sont importants que quand vous perdez. Lorsque vous gagnez, c’est grâce à votre coaching, à votre jeu ou votre équipe », a-t-il souligné.

Mathias Eric Owona Nguini déplore la mauvaise foi de Djamel Belmadi : « Le stade de Japoma à qui vous avez attribué la responsabilité de votre échec à la CAN 2021 fut aussi l’arène de votre première victoire de l’Algérie face au Cameroun en match de compétition ».