• Le Comité exécutif de la Fecafoot était réuni hier
• Des nominations ont été régularisées
• Fin du débat sur la légalité de ces recrutements
Le débat sur la légalité des recrutements de certains personnels de la Fecafoot, surtout celle de Benjamin Didier Banlock prend fin après l’approbation du Comité exécutif de la Fecafoot. Cette nomination à problème avait en effet été désigné entre deux sessions du Comité exécutif en violation de l’article 48 sur l’organisation et le fonctionnement. Cet article prévoit que le bureau du Comité exécutif traite toutes les affaires urgentes nécessitant d’être réglées entre deux sessions du Comité exécutif, à l’exception de la vacance de la présidence et du recrutement ou de la révocation du secrétaire général.
Réunis en session ordinaire au Marcsons à Limbé hier, les membres du Comité exécutif de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) ont approuvé à la majorité le recrutement de Benjamin Didier Banlock au poste de secrétaire général. Comme lui, cinq autres nominations du président de la Fecafoot, Samuel Eto’o Fils, ont été régularisées. C’est le cas d’Emmanuel Maboang Kessack au poste de chargé de mission ou encore de Blaise Djounang comme chef du département des affaires juridiques.
Ce n’est pas tout. Le Comité exécutif a aussi approuvé le projet de modification de l’organigramme de la fédération, qui doit certes attendre une validation de l’assemblée générale. Cet aménagement permet de régulariser le recrutement de Franck Hilaire Happi comme directeur du développement du football de la Fecafoot. Un poste créé par le président.
Pour terminer, les membres du Comité exécutif ont donné mandat à Samuel Eto’o Fils de procéder au recrutement de quatre autres cadres au sein de la fédération. Un délai de 72 heures a aussi été donné au président de la Fecafoot pour prendre une décision concernant l’avenir du sélectionneur des Lions indomptables Antonio Conceiçao.