Le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto'o Fils est passé à la télévision Canal 2 International, mardi le 08 novembre 2022.

Entre autres sujets, il a parlé de son mandat en cours, le contrat signé par la Fecafoot avec One All Sports, les critiques qu’il rencontre dans l’exercice de ses fonctions, sa vie privée, etc.

Au lendemain de cette sortie médiatique remarquée, on apprend que les employés du centre d’excellence de la CAF à Mbankomo sont en grève. Ces derniers réclament leur salaire à la Fédération dirigée par Samuel Eto'o Fils.

La grève a commencé mercredi le 09 novembre 2022 pour les personnes employées au centre d’excellence de la Confédération africaine de football (CAF) à Mbankomo qui sont mécontentes que leur employeur ne leur paie pas des mois de salaire.

On leur demande de préparer les stages des Lions indomptables toutes catégories confondues. En l’état actuel des choses, ils auraient tenté à plusieurs reprises sans succès de rencontrer Samuel Eto'o Fils.

Une personne qui a rencontré le président de la fédé récemment, c’est le journaliste de Canal 2 International à qui il a accordé l’entretien au cours duquel il a fait les affirmations suivantes.

Je dors 02 à 03 heures de temps par jour car j'ai tellement de dossiers à gérer. Si je ne suis pas fatigué, je me présenterai aux prochaines élections de la Fecafoot.

J’ai dit que j’avais un programme sur 04 ans. A 11 mois, nous sommes déjà à 62% de taux de réalisation.

Même les aveugles sont en train d’ouvrir les yeux avec ce que nous sommes en train de faire. Il n’y a rien de personnel avec Le Coq Sportif, c'est une question de Business. Moi j'ai besoin d'argent pour payer les salaires et développer le football camerounais.

Vous êtes mariés ? Vous voulez divorcer ? Ou bien votre femme veut divorcer ? Alors personne ne peut quitter un mariage qui fonctionne bien. Si on le quitte c'est juste que rien ne marche.

Même les joueurs n'en voulaient pas. Ils m'ont dit « président, de grâce, trouvez-nous autre chose ». J'ai été joueur et je sais ce que ça fait. C'est pour ça que je suis parti en Thaïlande superviser la production de ces maillots.