Des jeunes veulent sauver le football amateur, c’est ce qu’on peut lire sur la page du lanceur d’alerte Boris Bertolt. Dans son texte ci-dessous, il ne manque pas de dire que le football au pays, surtout celui amateur, va mal.
L’état du football amateur inquiète. Dans les Ligues régionales et départementales, le constat depuis deux ans est celui d’un net recul à cause d’un délaissement de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).
Les subventions attendues pour l’organisation des compétitions ont fondu comme neige au soleil quand elles n’ont pas complètement disparu dans certaines Régions et Départements. Les fonds issus de l’engagement des clubs aux compétitions et de la délivrance des licences ont été centralisés à Tsinga depuis deux ans, privant les Ligues décentralisées d’une importante ressource pour faire jouer les footballeurs amateurs.
Conséquence, alors qu’on s’achemine vers la fin de la saison sportive 2023/2024, seules deux ou trois Ligues régionales ont lancé leur championnat. La Ligue régionale de l’Ouest, la meilleure depuis de nombreuses années, est dans un état lamentable.
Certains acteurs, des jeunes en particulier, ont décidé de ne pas voir dépérir le vivier du football camerounais. Réunis au sein de Youth Cap, ils s’apprêtent à descendre dans les arènes régionales pour soutenir les clubs amateurs sur l’étendue du territoire national.
Ces jeunes volontaires ne sont pas inconnus au bataillon et sont déterminés à agir dans les prochaines semaines. Nous y reviendrons très prochainement en dévoilant l’identité de ces acteurs qui se positionnent comme la génération d’après du football camerounais.