Samuel Eto'o est le dossier brulant du football africain et ce depuis plusieurs semaines. Mais selon des indiscrétions, Patrice Motsepe pourrait sacrifier Samuel Eto'o en vue d'un second mandat.

Selon le confrère Cameroun Actuel, depuis son élection à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF) en 2021, Patrice Motsepe n’écarte pas l’idée de se présenter pour un deuxième mandat. Dans une récente interview accordée à France 24, le dirigeant sud-africain a laissé entendre qu’il était ouvert à cette éventualité.

Patrice Motsepe, qui a pris les rênes de la CAF en avril 2021, a souligné l’importance d’établir une fondation solide et une équipe de direction compétente. Il a également insisté sur le fait qu’il était prêt à céder sa place si nécessaire, mais n’a pas exclu la possibilité de se représenter pour un second mandat. Pour lui, il est essentiel de maintenir le cap sur les progrès réalisés jusqu’à présent et de continuer à faire avancer le football africain.

Le milliardaire sud-africain a succédé à l’ancien président malgache Ahmad Ahmad, suspendu pour une durée de deux ans de toute activité liée au football. Depuis son arrivée à la tête de la CAF, Motsepe a travaillé à renforcer l’organisation et à promouvoir le développement du football sur le continent.

Selon des sources proches du dossier dont le confrère Cameroun Actuel, Patrice Motsepe serait bien déterminé à briguer un second mandat, fort de son expérience et de sa vision pour l’avenir du football africain. Si sa candidature se confirme, cela pourrait marquer une nouvelle étape dans la transformation de la CAF et dans la consolidation de sa position en tant qu’acteur majeur du football mondial.

La grande question est de savoir si Samuel Eto'o va t-il servir de bouc émissaire devant galvaniser les soutiens autour de Patrice Motsepe. Une interview récente du président de la CAF pose problème.

France 24 a voulu savoir si l’ancien Pichichi de la Liga risque une suspension s’il est reconnu coupable de ce qui lui est reproché :

« Il faut savoir faire la part des choses. D’un côté Samuel Eto’o a été un joueur de football dont nous avons été très fier qui a été parmi les plus talentueux, et je continuerai d’être fier de ce qu’il a réussi à faire sur le terrain. Mais il faut aussi considérer ces allégations non seulement par rapport à Samuel Eto’o, mais par rapport à d’autres et l’aspect critique, c’est que du point de vue de la confédération africaine de football, nous devons enquêter sur chaque plainte, chaque accusation et chaque allégation et nous devons le faire de manière éthique en conformité avec les principes mondiaux, à savoir la présomption d’innocence, mais il est d’une importance absolument critique. Il ne s’agit pas que de football. C’est aussi la question de savoir ce qui se passe en Afrique et dans d’autres parties du monde. Personne, moi le premier en tant que président président de la CAF, personne n’est au-dessus de la loi« .