• L’affaire de la pelouse de Japoma à Douala fait encore débat

• Pour Didier Yimkoua, l’entreprise chargée de la pose du gazon au stade de Japoma est responsable de la détérioration de la pelouse

• Pour l’image du Cameroun, vous devez exiger réparation, souhaite t-il


L’affaire de la pelouse de Japoma à Douala fait encore débat des semaines après la 33ème Coupe d’Afrique des nations.

De l’avis de Didier Yimkoua, le ministre des Sports et de l’éducation physique doit demander réparation pour ce manquement qui a permis la délocalisation de certaines rencontres de la Coupe d’Afrique des nations 2021.

Selon l’homme politique du Mouvement Écologie en Marche, il faut questionner la responsabilité de l’entreprise en charge de l’entretien de cette pelouse. Il affirme que « L’entreprise chargée de la pose du gazon au stade de Japoma est responsable de la détérioration de la pelouse qui a entraîné la délocalisation des matchs programmés auparavant à Douala site Japoma ».

« Les conséquences sont importantes si on s’en tient à l’image projetée à la face du monde. Hier Dimanche dans une émission dominicaine de la Crtv, le Président du Cocan très gêné à répondre à la question du journaliste, a reconnu que le gazon naturel ne recevait pas assez de rayonnements solaires pour réaliser la photosynthèse du fait de l’architecture du stade », poursuit ce dernier.

Il n’en reste pas là, il va ajouter que « Les techniciens chargés de poser le gazon naturel étaient-ils au courant que le stade serait totalement couvert excepté bien sûr l’aire du jeu ? Si les experts de la FIFA et CAF ont validé le travail assorti d’une certification, ils sont donc responsables de la qualité de la pelouse si tant il est vrai que la CAN est un évènement CAF ».

« Le Minsep pour justifier la non qualité de la pelouse de Japoma a convoqué un problème structurel. Sans plus. Est-ce à dire que l’affaire de la pelouse est-elle close ? Non Monsieur le Ministre. Pour l’image du Cameroun, vous devez exiger réparation », a conclu Didier Yimkoua, patron du Mouvement Écologie en Marche.