• Samuel Eto'o revient avec un nouveau discours
• Il dit avoir déjà ganger la Coupe du Monde
• Alain Denis Ikoul parle de sa lucidité
Samuel Eto’o est toujours dans le vestiaire des Lions indomptables après les matchs pour son discours d’après rencontre. C’est un réel moment où la star camerounaise partage son point de vue avec l’ensemble des joueurs sur ce qu’il faut améliorer dans le jeu.
Quoique le sélectionneur des Lions indomptables, Rigobert Song soit là, Samuel Eto’o a toujours pris le devant de la scène, du moins dans les vidéos abondamment relayées sur la toile. Selon le journaliste Alain Denis Ikoul, « il y a un réel regain de lucidité dans le discours de Samuel Eto'o. »
Le journaliste trouve Samuel Eto'o de plus en plus réaliste et lucide. « On aura tout entendu de Samuel depuis l'exploit de Blida. Notre président a connu un énorme ascenseur émotionnel entre le 29 mars avec cette victoire en Algérie, et aujourd'hui, veille du match face au Brésil en coupe du monde. Le président comme beaucoup de camerounais, est resté dans l'euphorie de la jubilation de cet exploit, au point de perdre toute forme de lucidité pendant un bon moment. Aujourd'hui les choses ont nettement évolué et au fil du temps il y a un comme un réel regain de lucidité dans le discours de Samuel au sujet de la Coupe du monde, et on n'a qu'envie de se dire mieux vaut tard que jamais », a confié Alain Denis Ikoul.
« Le 29 Mars 2022 après la victoire en Algérie Samuel a dit : « On a 7 matchs à faire dans cette coupe du monde dans 7 mois et demi. Le 9 juin 2022, après la victoire difficile en Tanzanie face au Burundi, l'adrénaline a diminué : «Je rêve de gagner cette coupe du monde. Le 30 Novembre 2022, à 48 heures de Cameroun - Brésil en Coupe du monde, avec un point en deux matchs : « J'ai déjà gagné ma coupe du monde » nous dit Samuel, éludant délibérément l'aspect sportif pour nous embarquer dans l'organisationnel : Quel talent ! », ajoute Alain Ikoul.
On peut tout dire, mais il reste que le Football a ses codes, et l'humilité dans cette discipline se doit de précéder la gloire, et cela n'aurait jamais fait de nous des "non ambitieux". D'ailleurs les exemples des lions de 90 et l'actuel Sénégal (qualifié) devraient nous parler.
« On ne décrète pas la victoire, et je suis heureux de savoir que mon président a retrouvé sa lucidité, même s'il a fallu du temps. Je lui tire donc un coup de chapeau pour ce retour sur terre », a conclu le journaliste.