• Le discours de Samuel Eto'o Fils est analysé de fond en comble
• Il y a bien une explication à son geste d’humeur
• Il « souffre d’un syndrome »
Le discours mobilisateur du président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) Samuel Eto'o Fils après le match des Lions indomptables contre le Burundi, est passé au crible. Le prêtre jésuite Lado tient déjà une conclusion. L’ancien buteur Samuel Eto'o Fils souffrirait d’un « syndrome du boss ».
« Principe de subsidiarité = délégation supervisée de responsabilité. Soit tu laisses Rigobert Song Bahanag faire son travail, soit tu le remplaces. Samuel Eto'o Fils souffre du syndrome du boss qui n’est pas sûr d’avoir fait le bon choix. Alors il faut intervenir à temps et à contre temps. Qui est l’entraîneur de l’équipe nationale de football au Cameroun ? », a expliqué le père Lado.
Il a été critiqué par les citoyens qui ne veulent pas qu’on touche à un seul cheveu de Samuel Eto'o Fils. Manick Djiaha est l’une de ces personnes. Le Camerounais a exprimé mon mécontentement à la suite de cette déclaration de Ludovic Lado.
Voilà les gens habitués à la médiocrité, habitués aux dirigeants invisibles, fantômes, paresseux. Samuel Eto'o Fils est le président de la Fecafoot et est le « PDG » du football camerounais. Il a le droit de parler à n’importe quel joueur sans tenir compte du coach. Je suis très déçu de ce raisonnement venant de vous. Mon Cher, habituez-vous aux travailleurs.
La déclaration de Samuel Eto'o Fils qui pose problème
Moi je ne suis pas content. Vous représentez l'équipe nationale du Cameroun. Je m'en fous de qui est en face, vous devez faire le job. J’ai pleuré pendant plusieurs années parce que je manquais mes Coupes du monde, mais je sais quel problème j'avais et pourquoi je les ratais.
Cela ne va pas se passer tant que je suis président. J'ai pris cette présidence pour changer les choses. Et les places seront chères, je vous le dis, personne n'a sa place assurée dans cette équipe. Vous devez faire votre job. Celui qui veut venir porter le maillot du Cameroun, il fait son job quand il est dans cette équipe. Sinon il ne vient pas et je serai content. Je jouerai avec des enfants.
J'ai été assis là 26 ans comme vous, je sais ce que vous pensez dites, « c'est un salaud », mais j'ai été le meilleur étant assis là. Et je sais pourquoi j’ai raté et aujourd'hui je suis le président. Je vais tout vous donner, même ma vie pour que vous soyez dans les meilleures conditions. Et je bagarre avec tout le monde pour vous mettre dans les meilleures conditions.
Vous êtes assis là, vous ne savez pas quelles bagarres je mène derrière. Mais quand on vient c'est le Cameroun les gars. Le Cameroun pour moi il n’y a rien de plus beau. Je donnerai ma vie pour le Cameroun. J’ai une très grande estime pour mon pays. Et je vais arriver là où je vais. Avec vous ou sans vous. Si vous voulez être dans ce voyage, vous devez vous bouger les gars. Parce que pour cette Coupe du monde, ne soyez pas sûrs que vous serez dans cette liste. Si c'est ce que j'ai vu aujourd'hui, vous ne serez pas dans cette liste.
J'ai besoin de plus, de beaucoup plus. Parce que moi je rêve de gagner cette coupe du monde. Tous les problèmes que j'ai connus comme joueur ne vont pas se répéter. Et mon premier choix, c'est d'abord un groupe humainement bon. Mon groupe doit être heureux de vivre ensemble. Dès que ce sera le cas, on va gagner les gars. Celui qui veut venir ici c'est selon les règles de la Fecafoot.