Infos Sports of Thursday, 16 November 2017

Source: cameroun-info.net

Douala: un tournoi pour jeunes baseballeurs annoncé!

La compétition va se dérouler du 23 au 28 décembre 2017 La compétition va se dérouler du 23 au 28 décembre 2017

Baptisée « Baseball Accent Cameroon », cette compétition organisée par le centre de formation, Bonaberi Red Sox Academy Little League, destinée aux joueurs de moins de 13 ans, se déroulera au mois de décembre prochain.

Du 23 au 28 décembre 2017, le quartier Boneberi dans l’arrondissement de Douala 4e, accueillera un tournoi de baseball et de softball, couplé à un camp d’évaluation et de formation, baptisée « Baseball Accent Cameroon ». Ce projet est une initiative du centre de formation des jeunes en baseball et Softball, Bonaberi Red Sox Academy Little League, qui se déroule chaque année, depuis 4 ans, dans le but d’offrir un espace de jeu aux apprenants. En effet, ce tournoi dont les contours ont été présentés à Douala, samedi dernier, lors de l’Assemblée générale de ce centre de formation, est destiné aux joueurs de deux sexes, âgés de moins de 13 ans.

Il sera question au cours de cette semaine, explique Romuald Moutcheu, le président de ce centre, de former huit équipes de 15 filles minimum chacune pour le softball et au tant d’équipe de garçon pour le baseball. Les jeunes apprenants en fin de formation auront l’occasion de peaufiner leur connaissance tout comme les futurs encadreurs du centre, qui mettront en pratique les connaissances acquises pendant leur formation en scoring, en coaching et mangement. « L’Assemblée générale a permis d’arrêter les différentes articulations de notre programme de fin d’année, Baseball Accent Cameroon. Cette année, nous avons innové avec la formation des encadreurs techniques », explique, le promoteur de ce centre dont le but est de développer la pratique du baseball au Cameroun.

Une discipline en déclin

Le « Baseball Accent Cameroon » est l’un des rares mouvements qui donne encore vie au baseball camerounais. Après les années 90 où cette discipline sportive a connu ses moments de gloire, elle traverse une phase de déclin depuis plusieurs années déjà. « Actuellement, nous n’avons pas d’équipe nationale parce qu’il y a 3-4 ans, que nous n’avons pas de compétition national fiable. Il est impossible d’avoir des joueurs parce que les clubs ne fonctionnent pas normalement. Si la fédération organise des compétitions, les clubs vont mettre leurs équipes en contribution et nous pouvons à notre niveau en profiter pour détecter les joueurs», déclare l’entraineur national de baseball, Yves Tchouatcha.

Malheureusement, le calendrier de la Fédération camerounaise de baseball reste un secret, ce qui entraine l’absence de compétition tant au niveau national et qu’à l’échelle mondiale. Une situation pas du tout facile pour le pratiquants et les encadreurs qui rêvent de se frotter au niveau mondial. « Pour nous qui avons été les acteurs du baseball, il y a 20 ans, on se souvient d’une discipline qui avait un engouement, un esprit d’équipe et tous les clubs avaient mis du cœur et de la volonté. Nous avons eu peur à une période parce qu’on croyait qu’elle devait s’éteindre, mais il y a des jeunes qui se battent aujourd’hui pour la faire renaître», affirme Esaïe Biakoup, le président du club mythique de baseball, Yaoundé Tiker, le plus titré du Cameroun. Cette équipe a remporté trois titres de la Coupe du Cameroun et autant en championnat. « La situation actuelle du baseball est vraiment désagréable pour les président de club. On espère qu’avec les reformes qui sont en train d’être faites au Cameroun, les choses vont changer même à notre niveau », déplore-t-il.

Chez les joueurs, les regards sont tournés vers d’autres pays, où ils auront la chance de pratiquer leur sport préféré, dans de bonnes conditions. « C’est déplorable pour nous qui sommes joueurs de ne pas avoir de compétition. Nous avions, chaque année des compétitions, mais depuis 2-3 ans, ce n’est plus le cas. Nous souhaitons et voulons que la Fédération nous donne la possibilité de jouer au tant au Cameroun qu’à l’international. Je suis à deux années de pratique, mais je n’ai jamais joué à l’extérieur. Quel exemple allons-nous donner à la jeune génération qui nous suit », regrette Robert Misse Songue, joueur de Yaoundé Blue Marine. En attendant que le baseball camerounais sorte de son sommeil, les passionnés se donnent les moyens pour se maintenir en jambe à travers des initiatives privées, tandis que les plus chanceux vont à la quête des clubs d’ailleurs.