Le président d’Etoile Filante de Garoua ne veut pas entendre parler du comité de normalisation que certaines sources annoncent comme solution à la crise du football camerounais.
Abdouraman Hamadou Babba ne veut pas d’un autre comité de normalisation à la Fédération camerounaise de football. Il l’a déclaré le 16 août 2017 sur les antennes de la radio Sky One émettant de Yaoundé. S’appuyant sur une rumeur persistante, le leader du groupe de dirigeants du football qui contestent la légalité des actuels responsables de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) pense que ce serait une mauvaise idée de mettre sur pied un autre organe de ce type.
Il a confié qu’il en avait parlé à la secrétaire générale de la Fédération internationale de football association (FIFA). « J’ai écrit une lettre à Fatma Samoura et je lui ai dit : « mais madame j’ai appris que vous voulez mettre en place un comité de normalisation. Vous voulez normaliser la normalisation ? Je lui ai dit : « la Fifa veut se prévaloir de ses propres turpitudes. La FIFA veut encore s’appuyer sur ses erreurs et ses… « J’ai dit madame faites-le je vous donne rendez-vous au TAS », a-t-il déclaré sur le ton de la menace, précisant que c’est la seule arme dont ses partisans et lui disposent car, a-t-il dit « nous on ne va pas prendre les armes ».
Abdouraman dit qu’il n’a pas aimé l’initiative de la réunion qui s’est tenue le 11 juillet 2017 à Conakry. De cette réunion convoquée pour résoudre la crise au sein du football camerounais, Abdouraman dit attendre les conclusions. Il est d’autant plus impatient que des délais relativement courts avaient été avancés. Sur un tout autre plan, le président d’Etoile Filante de Garoua a juré qu’il n’a jamais demandé de l’argent pour retirer ses plaintes et arrêter les procédures contre la FECAFOOT, la FIFA et la CAF.
« Je n’ai jamais exigé de l’argent, je n’ai jamais parlé avec quelqu’un de manière solennelle. Je n’ai jamais eu de contacts avec ces personnes-là. Ni direct ou indirect car je n’ai mandaté personne pour le dire à ma place. Que quelqu’un vienne me dire que « Abdouraman m’a demandé ceci, il m’a demandé cela », a-t-il défié. Non sans réitérer qu’il pense qu’il va pouvoir reprendre la Fédération camerounaise de football et la remettre à ses membres.