• Didier Drogba ne dirigera pas la présidence de la Fédération ivoirienne de football

• Il a encore perdu l’élection

• Mais il est resté fair-play


Le candidat à la présidence la Fédération ivoirienne de football (FIF), Didier Drogba a une nouvelle fois manqué le coche. L’ancien attaquant des Eléphants a été devancé par Idriss Diallo et Sory Diabaté. Le premier est arrivé en tête avec cinquante-neuf (59) voix sur cent trente (130) exprimées, suivi de Sory Diabaté qui a obtenu cinquante (50) voix. Didier Drogba lui, n’a reçu que vingt-et-une (21) voix.

Beaucoup d’observateurs croyaient que cette fois allait être la bonne afin que la Côte d’Ivoire ait une légende à la tête de l’instance dirigeante du football national, comme le Cameroun avec Samuel Eto’o Fils.

Il a été donné de constater que Didier Drogba n’est pas encore prêt à emprunter les pas du Camerounais, en tout cas aux yeux des électeurs qui l’ont abandonné pour une deuxième fois consécutive.

S’il y a bien une chose que l’Ivoirien n’a pas perdu, c’est le sens du fair-play. Cette qualité, il la partage avec l’ancien attaquant du FC Barcelone, Samuel Eto’o. On se souvient qu’à l’issue du scrutin qui a sacré Samuel Eto’o Fils, ce dernier avait remercié toutes les personnes qui ont cru en lui et exprimé tout son respect aux autres candidats.

Le buteur des Blues de Chelsea l’a aussi fait, après la proclamation des résultats : « Je tiens à féliciter Idriss Diallo. Vous avez assisté à cette élection. Je lui souhaite un excellent mandat. On a un nouveau président de la FIF, souhaitons-lui bonne chance et accompagnons-le dans sa tâche ».



Cependant, lorsqu’on lui a demandé s’il comptait se représenter dans quatre (04) ans, Didier Drogba n’a pas voulu répondre. Il est resté muet et est parti. S’il y a bien une chose qu’on reconnait à l’attaquant ivoirien, c’est bien sa persévérance ou encore son insistance devant les buts adverses.

Maintenant qu’il n’est plus sur le rectangle vert, il lui revient de se réadapter et de s’approprier les nouvelles règles de jeu. Nul doute qu’il y arrivera. L’ancien capitaine des Eléphants a encore quatre (04) bonnes années pour se préparer.