Dans un rebondissement inattendu qui agite le monde du football camerounais, Ernest Obama Nana, journaliste et ancien porte-parole de Samuel Eto'o, a officiellement annoncé sa candidature à la présidence de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot). Cette déclaration surprise a été faite lors de son passage dans l'émission d'Armand Okol sur la chaîne Bnews.


Ernest Obama, connu pour avoir été un fervent défenseur de Samuel Eto'o, semble désormais prêt à défier son ancien mentor. Ce même homme qui avait marqué les esprits avec sa déclaration devenue célèbre : « Celui qui est contre Eto'o est contre Dieu », cherche aujourd'hui à prendre les rênes de l'institution que dirige actuellement l'ancien international camerounais.

Cette volte-face intervient quelques mois seulement après sa rupture très médiatisée avec le président actuel de la Fecafoot, dont il était jusque-là un partenaire stratégique et le porte-parole officiel.


Selon plusieurs sources proches du dossier, Ernest Obama serait actuellement en quête d'un poste au sein d'un club de football camerounais. Cette démarche n'est pas anodine puisqu'elle constituerait une condition sine qua non pour être éligible à la présidence de la Fecafoot selon les statuts de l'institution.
Cette course contre la montre pour satisfaire aux critères d'éligibilité suscite déjà des interrogations sur la légitimité et les motivations réelles de sa candidature.


Cette annonce intervient dans un contexte particulièrement tendu pour le football camerounais, marqué par des tensions récurrentes entre la Fecafoot et le ministère des Sports, ainsi que par des résultats sportifs en demi-teinte pour les Lions Indomptables.

Pour de nombreux observateurs, la candidature d'Ernest Obama pourrait révéler des fractures plus profondes au sein même de l'équipe dirigeante actuelle de la Fecafoot, dont il était jusqu'à récemment un pilier médiatique.