Après avoir reçu à sa demande les explications de la Fifa sur la situation au sein de la Fecafoot, le Tribunal arbitral du sport s’apprête à statuer sur la légitimité de l’Exécutif de l’organe directeur du sport roi camerounais.

L’auteur de la plainte, Abdouraman Hamadou Babba, demande aux juges du TAS de confirmer le verdict de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun qui annule depuis novembre 2015, le processus électoral qui a conduit Tombi A Roko à la tête de la Fécafoot.

Mais, la dernière correspondance envoyée le jeudi 03 mars 2016 aux parties en conflit par le Tribunal arbitral du sport est diversement interprétée au sein de l’opinion publique. Dans cette correspondance, la Fifa sans ambages, désigne Tombi A Roko comme étant le président de la Fécafoot. Une position qui ne cesse de faire jaser.

Pour sa part, Joseph Antoine Bell, candidat recalé à la dernière présidentielle à la Fédération camerounaise de football, a fait une sortie sur la toile pour partager la lecture qu’il fait de la dernière correspondance du Tribunal Arbitral du Sport. «Dans l'affaire Fecafoot/Étoile filante en appel devant le TAS, sans vous perdre dans les détails, M. Ndeh s'étant invité pour représenter la Fecafoot (ce qui faisait doublon avec Tombi), le TAS avait demandé à la FIFA de donner sa position... La FIFA, fort logiquement, a désigné Tombi qui était déjà le défendeur devant la CCA qui a rendu la sentence aujourd'hui en appel.

On n’allait quand même pas avoir Tombi devant la CCA et Ndeh au TAS ! Tombi est donc légitime... pour se défendre devant le TAS contre l'annulation de son élection du 28 septembre 2015. Laquelle annulation ne fait l'ombre d'aucun doute, la FIFA n'ayant rien trouve pour justifier sa position qu'une lettre de félicitations du Premier Ministre camerounais à Tombi (antérieure à la sentence de la CCA)» analyse l’ancien gardien de but des Lions indomptables de football.

Le verdict des juges de Lausanne est donc très attendu. Ils vont trancher en qualité de dernière instance.