Le président du bureau de la ligue du Littoral élu en 2009 considère que c’est cet exécutif qui doit reprendre le contrôle de ce démembrement.
Charles Léa Eyoum est toujours au front. Le communiqué du président du comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), Joseph Owona, qui dissout depuis mardi soir les comités régionaux de normalisation et laisse les agents administratifs organiser les compétitions n’a pas fait changer d’avis au président du bureau de la ligue régionale de football du Littoral élu en 2009.
Il continue de soutenir que l’une des conséquences des récents verdicts du Tribunal arbitral du sport (Tas) et de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc) est le retour aux affaires des bureaux des ligues régionales élus en 2009.
« Joseph Owona ne sait plus ce qu’il fait. La dissolution du Comité régional de normalisation nous donne plus de poids. Nous allons continuer à nous battre pour reprendre le contrôle de la ligue », clame l’ancien attaquant.
Il s’est remis en quête de son fauteuil depuis quelques mois et agit désormais en tant que président de la ligue en lançant les préparatifs du prochain championnat régional. Il a réuni des membres de son bureau à son domicile, à Douala, le 10 juin 2015.
Léa Eyoum a aussi tenté d’intégrer les locaux de la ligue de football du Littoral. « Nous avons tenté de déposer les dossiers des clubs à la ligue, mais l’agent administratif nous en a empêchés. Il nous a expliqué qu’il obéissait aux ordres du Comité de normalisation qui lui aurait demandé e nous empêcher d’entrer dans les locaux de la ligue ».
En tout ce sont près de cinq tentatives qui ont ainsi échoué. Des fois, Léa et ses partisans ont trouvé portes closes. Ils ont même décidé de venir en compagnie d’un huissier pour constater la fermeture des bureaux. Pourtant, Léa Eyoum dit ne pas vouloir intégrer ses anciens bureaux à tout prix.
Il préfère un dénouement pacifique, légitimé par une décision de justice. Cette justice qu’il compte saisir pour être rétabli dans ce qu’il considère comme ses droits. Léa Eyoum annonce qu’il va porter plainte contre le comité de normalisation pour cette raison.