Le président du comité de normalisation de la Fécafoot Me Dieudonné Happi est à Casablanca au Maroc pour prendre part aux travaux de l’Assemblée Générale de la CAF. Rencontré à l’hôtel HYATT où est basé le quartier général de la CAF, le patron du football camerounais s’est prononcé sur quelques sujets d’actualité dont la rumeur sur la prorogation du mandat comité de normalisation de la Fécafoot.
« Je ne suis pas au courant d’une quelconque prorogation et je ne pense pas qu’on puisse faire une pareille chose sans informer les principaux concernés que sont les membres du comité de normalisation, donc je ne peux confirmer une pareille information. Les réseaux sociaux doivent s’éloigner de l’intoxication et de la désinformation. Les réseaux sociaux sont mauvais. Nous avons terminé les textes depuis très longtemps et c’est transmis à la FIFA depuis le 14 décembre 2017. Nous attendons leur validation pour poursuivre le travail. Sur les autres aspects de notre travail, les autres commissions ont pratiquement bouclé ce qu’il y avait à faire. Nous sommes au Maroc pour deux séances de travail, la première c’est la réunion de la commission d’organisation de la CAN au niveau de la CAF qui aura lieu demain, la seconde c’est l’Assemblée Générale de la CAF qui a lieu le 2 février prochain. Le Cameroun a des places au niveau de la CAF, le Cameroun est membre du comité d’organisation de la CAN au niveau de la CAF, Mr Antoine Bell est membre de la CAF, moi même et Mr Njitap sommes membres de la CAF, tout récemment encore le président Ahmad m’a demandé de proposer quelqu’un à la commission d’organisation du football féminin, et nous avons proposé Mme Céline Eko. Le Maroc est un pays ami et frère d’Afrique et à partir du moment où un frère africain est candidat à l’organisation de la coupe du monde, pour mon avis personnel je pense que le soutien d’un pays africain me semble automatique. Me Happi pense que le comité de normalisation a fait son travail, les statuts ont été envoyés à la hiérarchie qu’est la FIFA, et nous n’attendons plus que le retour pour terminer notre boulot. » A-t-il expliqué.