Ils ont évolué ensemble en équipe nationale et se sont croisés dans le championnat espagnol à plusieurs reprises. Aujourd’hui, l’un continue de jouer au football alors que l’autre est passé à autre chose et aujourd’hui en charge la gestion du football camerounais. Idriss Carlos Kameni
Et Samuel Eto’o Fils, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, se sont retrouvés aujourd’hui au siège de la Fédération camerounaise de football à Tsinga.

Le président de la Fédération camerounaise de football a reçu en audience tôt ce matin son ancien coéquipier en équipe national du Cameroun, l’emblématique gardien de but Idriss Carlos Kameni. De retour de la France où il a séjourné pendant quelques jours, c’est la première activité du président de la Fecafoot.

Cette rencontre fait suite sans doute à la sortie médiatique du gardien après la déclaration de Samuel Eto’o sur un ton assez guerrier face aux Lions Indomptables après le match face au Burundi.


« Le président de la Fédération Camerounaise de Football, Samuel Eto’o a reçu en audience ce jour au siège de la fédération à Tsinga, l’international camerounais Idriss Carlos KAMENI actuellement en vacances au Cameroun. Carlos KAMENI évolue à AS ARTA SOLAR 7 de DJIBOUTI. Champion olympique à Sydney en 2000, l’ancien gardien de buts de l’espagnol Barcelone compte 73 sélections avec les Lions Indomptables », a annoncé la Fecafoot.
Récemment invité sur la chaîne de télévision My Media Prime TV, Idriss Carlos Kameni, a essayé d’expliquer les propos du président de la Fédération camerounaise de Football.

« Peut-être qu'il veut faire comprendre aux joueurs qu'ils doivent se réveiller. Il y a des mots et chacun à sa manière de s'exprimer. C'est normal aussi de dire que les place valent chères en sélection. Personne ne doit dormir sur ses lauriers. Dans ce message, il y a beaucoup de choses que nous avions vécu en sélection », a-t-il déclaré.

Idriss Carlos Kameni a quand même précisé qu’il n’a jamais assisté à une telle remontrance durant sa carrière. « Non, je ne me souviens pas. Je pense aussi qu’on parle de générations différentes. Et avec des attitudes assez différentes », a-t-il ajouté.