La caravane de la pose des premières pierres a fait sa glorieuse escale, le 21 avril 2016 à Bafia, dans le Mbam et Inoubou.
Pour un investissement global de 780 millions de Francs CFA, le terrain étant donné par la municipalité, la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) fera sortir des terres au mois de novembre prochain un stade moderne. Stade d’une capacité de 1600 places assises extensible, avec l’évolution démographique à 5000 places.
Le gazon synthétique qui sera placé est de dernière génération comme l’on indiqués le maître d’œuvre et le maître d’ouvrage. Comme celui de Bamenda, ce stade aura une autonomie en eau et électricité.
Il sera couvert. Il est également prévu des bureaux, une salle de contrôle technique, des vestiaires modernes, un salon VIP, un restaurant et toutes les autres commodités qui feront de cet espace, un joyau architectural respectant les normes de la Fédération internationale de football association (Fifa).
ne fois achevé, ce stade sera également doté d’une piste d’athlétisme. De même, il est prévu d’y ajouter un centre culturel. Le délai d’exécution des travaux est de six mois. Ce stade, a déclaré le maire de Bafia, favorisera la renaissance du football dans ce département qui, , comme l’a dit le président de la FECAFOOT a vu naître des footballeurs célèbres tels : Thomas Nkono, Misse Misse, David Mayebi, Moungam Dagobert, Dang Dagobert, Bassoua Isaac etc. Il n’en fallait pas plus pour susciter des salves d’applaudissements des plusieurs milliers de personnes venues honorer de leurs présences cette cérémonie de pose de la première pierre.
Dans son allocution, le maire de Bafia a salué la « volonté farouche d’un digne fils du Mbam » à offrir un bon cadre d’expression sportive à la jeunesse, « la bonne charité commençant par soi-même » Comme disent les Africains, « Les plus beaux jours sont ceux qu’on n’a pas encore vécus », a dit le maire comme pour inviter les populations à croire au projet de la FECAFOOT. Tout en confiant à Dieu, le Tout-Puissant, l’actuel Président de la FECAFOOT, il a fait de lui « citoyen d’honneur de la ville de Bafia ». Raison pour laquelle la clé de la ville lui a été remise.
Le Président de la FECAFOOT pense que l’action de construction des infrastructures sportives que l’exécutif dont il est le premier élu a engagées « n’est que le commencement » d’un vaste chantier qui fera le tour du pays.
Si la FECAFOOT s’engage dans un tel chantier, c’est pour accompagner le gouvernement. Monsieur Tombi A Roko Sidiki l’a si bien intégré qu’il n’a pas oublié de souligner que « L’Etat, quelques soient sa forme, ses moyens et sa puissance a besoin des autres acteurs de la société pour l’accompagner.
La FECAFOOT l’a compris ». La construction des infrastructures sportives n’est donc pas l’affaire du seul Etat. « Je remercie le gouvernement de la République qui en tout temps nous accompagne dans notre travail. J’en veux pour preuves des multiples présences des membres du gouvernement, des Sénateurs, des députés et autres administrateurs civils représentant les pouvoirs publics. »
Et pour la circonstance, le premier adjoint au préfet du Mbam et Inoubou était là pour les pouvoirs publics. Il a d’ailleurs résumé l’action de la FECAFOOT en une phrase « L’heure est à l’action ». Une phrase qui rejoint celle du maire de Bafia pour qui « Ces épisodes confirment sa brillante élection. Car on dit à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.»
La route des infrastructures sportives est ouverte. Après Bamenda hier et Bafia ce jour, elle se poursuivra sur Sangmelima demain, 22 avril, Bangangté, le 25 avril et Bertoua le 03 mai 2016 où seront signées les conventions avec les municipalités : Dschang, Kribi, Obala, Mfou, Ngaoundéré, Bafang et Bertoua.
Moins d’un an après son élection à la tête de la FECAFOOT, l’équipe conduite par le Président Tombi A Roko Sidiki démontre à souhait qu’elle a bien reçu l’invitation faite aux Camerounais par le Président de la République, Son Excellence, Paul Biya, à s’investir dans le développement du Cameroun. Et à la FECAFOOT, tout au moins pour ce qui est du développement des infrastructures sportives, l’heure est définitivement à l’action.