Ce n’est plus un secret. Samuel Eto’o a un problème avec plusieurs de ses collaborateurs. Une bonne partie des différends au sein de la Fédération camerounaise de football se règle désormais sur les réseaux sociaux avec un arrière-goût d’humiliation pour tous ceux qui tentent de s’opposer au nouveau patron de la Fecafoot. Le Général Pierre Semengue a fait les frais en voulant se séparer de son secrétaire général . Samuel Eto’o l’a rétabli dans ses fonctions.
Le goût de l’humiliation
Samuel Eto’o aurait décidé d’humilier tous ceux qui ont des avis divergents à la FECAFOOT. Selon plusieurs spécialistes, le président de la fédération pouvait éviter une bonne partie des conflits qu’il a avec ses collaborateurs s’il prenait le temps de discuter avec ces derniers. Même si Samuel Eto’o n’était pas content du licenciement du secrétaire général du conseil transitoire du football professionnel, il aurait pu convoquer le Général Semengue à son bureau et lui exprimer sa désapprobation. En faisant cela, il procède au renforcement des lieux entre ses collaborateur tout en faisant de la pédagogie.
S’il décide de procéder par l’humiliation ce n’est pas par ignorance. Le président de la Fédération sait se faire tout petit quand il est dos au mur. Ces négociations de couloirs qu’il refuse de faire aujourd’hui, il les avait pourtant faites pour coopter Pierre Semengue et une bonne partie des membres de l’Assemblée générale de 2009 qui sont désormais acquis à sa cause. L’ancien capitaine des Lions Indomptables était prêt à se mettre à genaoux pour avoir ces personnalités à ses côtés. Samuel Eto’o pense à tort, qu’on ne négocie pas qu’on a raison. A chaque fois qu’il estime que le droit est de son côté, il frappe et publiquement ses collaborateurs.
Le premier à subir la foudre de Samuel Eto’o était l’ex agent de liaison de la Fédération camerounaise de football Ferdinand Makota à la veille du démarrage de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN TOTAL 2021) Selon un expert en gestion de ressources humaines, si Samuel Eto’o avait les preuves des charges retenus contre son collaborateur (atteinte aux bonnes mœurs), il pouvait convoquer le concerner, le confronter et lui proposer une porte de sortie peu humiliante comme la démission.
Il avait d’ailleurs commencé par négocier avec son ex responsable marketing avant de décider un matin de la virer pour « soupçons de malversations financières », ouvrant ainsi la porte à un autre procès contre la fédération camerounaise de football.