La lettre de Samuel Eto’o adressée au ministre des Sports et de l’éducation physique fait objet de polémique.
C’est une lettre adressée à Narcisse Mouelle Kombi au lendemain de sa sortie médiatique sur le cas Antonio Conceicao. Samuel Eto’o est revenu sur la réglementation en vigueur en ce qui concerne le recrutement d’un sélectionneur.
Le Camerounais Ngomna revient sur le fond de la lettre de Samuel Eto’o et estime que la FECAFOOT de Samuel Eto’o ne maitrise pas les règles de la rédaction administrative et des autorités.
Voici sa réaction sur le contenu de la lettre de Eto’o.
Le respect des règles de rédaction administrative et des autorités.
J’ai été indigné et scandalisé après avoir lu la correspondance adressée, par le Président de la FECAFOOT au Ministre des Sports et de l’Education Physique du Cameroun (MINSEP), le 14 février 2022. Je rappelle que le MINSEP est la tutelle technique de la FECAFOOT.
J’ai toute de suite pensé à mon enseignant de « Rédaction administrative » de l’ENAM, Monsieur TONYE. La correspondance administrative a ses règles, parmi lesquelles la courtoisie, la politesse, le respect, la prudence. Il est d’ailleurs conseillé de ne pas écrire sous le coup de la colère ou dans la précipitation.
L’ENAM peut et doit former certaines de nos structures ou institutions en Rédaction administrative. Sinon beaucoup d’ouvrages sont consacrés aux règles de rédaction administrative. C’est très important dans les échanges administratifs.
– On ne donne pas de leçons à sa tutelle ou sa hiérarchie ;
– On ne rappelle pas des choses à sa tutelle ou à sa hiérarchie ;
– On ne cherche pas à humilier ou à rabaisser sa tutelle ou sa hiérarchie, quels que soient ses droits ou raisons ;
– le ton utilisé doit être courtois et humble. On n’utilise pas les termes « cela dit », « Je voudrais souligner l’importance du respect du Statut… », « Nous informerons donc le Ministère… », « Dans l’enthousiasme continue… »
– on ne dit pas à sa tutelle : « Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, mes salutations distinguées ».
Respectons les institutions et les autorités qui les incarnent. Il y va de la survie de l’Etat, de notre survie collective.
Ngomna HB.