• Gabriel Zabo Toze est en danger
• Son avenir s’écrit en pointillé
• Samuel Eto'o Fils pourrait le limoger
La Coupe d’Afrique des nations de football féminin (CAN Maroc 2022) n’a pas souri aux Lionnes indomptables. Elles qui étaient annoncées parmi les favoris de la compétition ont finalement pris la porte de sortie dès les quarts de finale. Les joueuses coachées par Gabriel Zabo Toze ont perdu le match décisif (0-1) contre les Nigérianes qui les ont une fois encore matées.
Cette défaite porte les graines d’une double peine. Elle est synonyme d’élimination de la compétition que rêvaient de gagner le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto'o Fils et les supporters camerounais.
Mais aussi, elle veut dire que le Cameroun devra jouer d’autres matchs de barrage avant de se qualifier éventuellement pour la Coupe du monde féminine Australie – Nouvelle-Zélande 2023.
Actuellement, Gabriel Zabo Toze est plus que jamais sur la sellette. Il pourrait être démis de ses fonctions d’entraineur principal de l’équipe nationale féminine.
Mais on n’en est pas encore là. Le sélectionneur vient d’apprendre qu’il fait partie des finalistes pour le titre de meilleur entraîneur qui sera décerné lors de la cérémonie des CAF Awards 2022. Gabriel Zabo figure parmi les dix (10) finalistes du prix.
La Confédération africaine de football (CAF) a officiellement publié la short liste des personnes retenues pour le titre « Entraîneur de l’année (femmes) ». Ce sont Gaoletlhoo Nkutlwisang (Botswana), Gabriel Zabo Toze (Cameroun), Yusif Basigi (Hasaacas Ladies), Reynald Pedros (Maroc), Randy Waldrum (Nigeria), Serigne Amar Mousse Niang Cissé (Sénégal), Désirée Ellis (Afrique du Sud), Jerry Tshabalala (Mamelodi Sundowns), Samir Landolsi (Tunisie) et Bruce Mwape (Zambie).
Cette mini victoire individuelle de Gabriel Zabo Toze suffit-elle pour faire oublier à Samuel Eto'o Fils l’échec collectif des Lionnes indomptables dirigées par l’homme âgé aujourd’hui de quarante-sept (47) ans ? Les prochains jours nous édifieront davantage. Mais c'est bien un argument qui peut le sauver.