Le football camerounais n’est manifestement pas sorti de l’ornière. Malgré l’arrivée de l’ambitieux Samuel Eto’o à la tête de la Fédération camerounaise de football, une malédiction poursuit le football camerounais. Dépassé, Aimé Bonny, Président de Renaissance Club de Douala vide son sac.


Fecafoot : la malédiction continue?

Ces pays listés dans ce post largement partagé et commenté ont des championnats amateurs qui se jouent.

Un pays qualifié pour la coupe du monde ne peut ne pas avoir la totalité de ses compétions réglementaires effectivement jouées. Ceci inclus le championnat professionnel mais également amateur.

Le championnat amateur est le socle de tout mouvement sportif digne, qui promeut l'excellence sportive. En effet, aucun footballeur professionnel ne naît professionnel. Même Etoo Fils, Président de la fédération camerounaise de football (FECAFOOT) a appris à taper au ballon chez les amateurs.

Au Cameroun, les ligues départementales sont en veilleuses. On leur demande de maintenir les troupes en alertes de démarrage de leur championnat alors que la saison sportive tire à sa fin.

Ce maintien des troupes passe bien évidemment par des entraînements et des matchs amicaux qui doivent être financés. Un financement qui n'a pour seul source que les pauvres présidents de clubs sans aucun sponsoring.

Sommes-nous encore dans un pays normal? Dois-je conclure que la FECAFOOT n'a pas changé ?

Dois-je comprendre qu'on change les hommes mais le système demeure ?

Les dirigeants de la fecafoot sont-ils conscients de ce que les clubs amateurs sont en droit de réclamer des dommages et intérêts pour toutes les dépenses engagées à perte?

Quelle est cette malédiction qui s'est abattue sur le 237Cameroun et son football ?

Une affaire à suivre

Aimé Bonny
Président de Renaissance Club de Douala